La Police judiciaire d’Oyem a mis la main sur les présumés assassins de Noëlle Zang Ondo épouse Moro. Agés de 20 à 25 ans, Jésus et ses 4 compagnons,  qui ne seraient pas à leur premier meurtre, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem. Poursuivis pour meurtre et association de malfaiteurs, ils avaient laissé sur le lieu du crime une paire de babouches, une casquette, trois couteaux et une machette.

Noëlle Zang Ondo de son vivant. © D.R.

 

Au terme de l’enquête préliminaire menée par les officiers de la police judiciaire (OPJ) dans le cadre du meurtre de Noëlle Zang Ondo épouse Moro, a informé le procureur de la République près le tribunal d’Oyem, 5 personnes ont été interpellées. Interrogées, elles ont été déférées au parquet de la République, où une information judiciaire était ouverte à leur encontre pour meurtre et association de malfaiteurs, délit et crime. Ces chefs d’accusation, rappelle Périne Ada Obiang, sont punis par les articles 223, 193 et 194 du Code pénal nouveau.

De nationalité gabonaise, ces personnes dont l’âge est compris entre 20 et 25 ans répondent aux noms de Simplice Morgan Allogho Allogho alias « Jésus », Ludovic Biyoghe Ella alias « Exé », Juvenal Etoua Mba alias « Zagalo », Armel Sima Nguéma alias « Marcus » et Chris Géraud Essono Edzang.

Si certaines indiscrétions assurent que Jésus et ses compagnons ne sont pas à leur premier coup, le procureur s’est insurgé contre la hausse de la criminalité dans la province du Woleu-Ntem. Rappelant que force restera à la loi, Périne Ada Obiang a indiqué que l’enquête suit son cours au cabinet d’instruction et la bande a été placée sous mandat de dépôt. Leur incarcération fait suite à plusieurs faits qui les accableraient. Entre proximité de leurs domiciles de celui de la victime et leur statut de «bandit de grand chemin», ils ont laissé derrière eux une paire de babouches, une casquette, trois couteaux et une machette.

Pour rappel, le 13 novembre, Noëlle Zang Ondo épouse Moro, née le 1er janvier 1951 à Oyem, était agressée par des individus qui s’étaient introduits chez elle par le plafond. Après avoir été ligotée et bâillonnée, elle avait été laissée inconsciente par ses agresseurs qui avaient pris la poudre d’escampette. Elle a succombé peu après son admission à l’Hôpital canadien d’Oyem.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. tatayo dit :

    POUR INFO.:
    l’hôpital dit “canadien” d’ Oyem n a plus RIEN de canadien depuis 2013 …
    CQFD

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Quid de la proportionnalité des peines par rapport aux crimes ou actes commis. Amen.

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