L’Association d’établissement de microfinance du Gabon (APEMFG) a annoncé, le 31 mars, son intention d’identifier toutes les structures informelles de microfinance et les dénoncer auprès des autorités compétentes. Une démarche visant à «protéger l’épargne des opérateurs économique en République gabonaise».

L’APEMFG a engagé une série de démarche pour «protéger l’épargne des opérateurs économique en République gabonaise». © conjonctureseconomiques.net

 

Ecœurée par l’émergence d’établissements de microfinance (EMF) informels, l’Association d’établissement de microfinance du Gabon (APEMFG) a décidé de prendre le taureau par les cornes. Dans L’Union du 31 mars, ce groupement a annoncé qu’elle va identifier «toutes les structures informelles qui se font passer pour des établissements de microfinance et les dénoncer auprès des autorités compétentes». Une démarche qui vise à «protéger l’épargne des opérateurs économique en République gabonaise».

En effet, une EMF reçoit des dépôts de ses clients, octroie des crédits, suit leurs remboursements, manipule des espèces. Sur les neuf premiers mois de l’année 2021, les dépôts collectés par les EMF se sont élevés à 72,3 milliards de francs CFA, en hausse de près de 16,0%, contre 62,4 milliards de francs CFA en 2020 à la même période. Cette évolution résulte principalement des performances commerciales des leaders du secteur que sont Finam, Loxia (absorbé par BGFIBank), EDG et Express-Union. Ces établissements regroupent à eux seuls près de 91% des clients du secteur.

«Le secteur de la microfinance est encadré et seuls les EMF agréés par la Commission nationale économique et financier (CNEF), après avis conforme de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), sont habilités à exercer l’activité de la microfinance en République gabonaise», a rappelé l’APEMFG. Or, a constaté l’association pour le regretter, «plusieurs opérateurs informels se font passer abusivement auprès du grand public pour des établissements de microfinance». Ainsi, l’APEMFG a invité le public et «surtout la presse», à ne pas «entretenir une confusion entre un secteur règlementé et des structures qui s’installent dans l’informel».

 
GR
 

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