La «Marmite du 6e», initiative de l’association Mouvement des jeunes du 6e arrondissement de Libreville, a réuni, du 21 au 23 juillet, au quartier Dragages, des centaines de personnes. Il était question d’offrir aux uns et aux autres des loisirs en ces temps de vacances. Mais aussi et surtout de promouvoir les produits du terroir, la consommation locale et l’esprit entrepreneurial des mamans de cette partie de la ville.

Exemple de marmite proposée aux visiteurs lors du mini festival culinaire du 6e arrondissement. © Gabonreview

 

Des mets culinaires gabonais, de toutes les localités, ont été exposés, vendus et livrés à la consommation, du 21 au 23 juillet, à Dragages dans le 6e arrondissement de Libreville. Une initiative du Mouvement des jeunes du 6e (MJ6). Profitant de cette période de grandes vacances, ces jeunes ont voulu mettre en avant «leurs mamans» à travers une activité génératrice de revenus (AGR) gratuite pouvant les aider à écouler leurs marchandises, notamment les plats locaux mijotés et transformés par leurs soins.

Instantanées du mini festival «Marmite du 6e». © Gabonreview

Pour cette première édition faisant partie des activités à déployer par cette association, plusieurs stands ont été aménagés. Sur ces espaces, les femmes ont exposé des mets de pistache, d’arachide, de feuilles de manioc en paquet (Soukoutèh), du Nkoumou, de poisson et de viande sous plusieurs formes. Des tubercules de manioc, de l’oseille, de la patte d’arachide, du vin de palme, du vin de canne accompagnent tous ces aliments, produits bios du terroir. «L’objectif de notre initiative est de venir exclusivement en aide aux mamans du 6e arrondissement et surtout de valoriser leurs spécialités dans le domaine culinaire», a présenté le Coordonnateur général de cette «Marmite du 6e», Eric Nguema Assoumou.

Ce dernier, par ailleurs Secrétaire général du MJ6, précise qu’il est question, par cette action, de «promouvoir l’action entrepreneuriale de leurs mamans, de promouvoir l’alimentation bio et saine», de même que cette initiative offre «un espace de loisirs, de divertissements et d’apprentissage aux jeunes et aux artistes».

Le président de l’association, Yves Hermane Nguema Nzeing, fait quant à lui savoir que cette organisation a été mise en place pour «le partage, de la convivialité, le vivre-ensemble». «Vous savez que le 6e arrondissement est un grand arrondissement avec près de 200.000 habitants. Nous avons donc invité les femmes de toutes les ethnies à venir vendre leurs mets sur des stands gratuits. Cette action entre dans le cadre du soutien aux actions menées par le chef de l’Etat et le gouvernement concernant l’appui aux AGR parce qu’on leur a permis de bénéficier de cet espace pour vendre et nourrir nos petits frères, petites sœurs», a ajouté le leader du MJ6.

L’occasion faisant le larron, plusieurs autres femmes en ont profité pour exposer les produits de leur fabrication. Sur les étals, on pouvait également admirer des nappes de table, du beurre de karité, du savon «bio» en liquide, en patte, destiné au ménage et même à l’entretien corporel. Produits par la jeune Abigaël Avouma Maloufa, les savons de J-Reh, disposants de plusieurs gammes à base de tomate, de riz, de carotte, de curcuma et de curie, peuvent par exemple «servir d’antiseptique pour lutter contre les peaux sèches, les boutons noirs et bien d’autres maladies cutanées, tout comme ils peuvent servir à les embellir et à les protéger».

Les jeux de société et les prestations artistiques ont également permis de meubler cette mini fête des cultures du 6e arrondissement. En «guest star», le Songo, très prisé par les générations supérieuees. Si certains s’adonnaient à des parties sérieusement animées, d’autres cependant étaient initiés à ce jeu stimulant l’esprit d’initiative et de stratégie. «C’était une première pour moi de jouer à un vrai Songo. Il faut vraiment être attentif et réfléchir pour le jouer», a déclaré ému, un jeune joueur de 11 ans.

 
GR
 

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