Mise en œuvre des politiques publiques : le gouvernement muscle ses capacités
À l’initiative du Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, les membres du gouvernement se sont retrouvés, le 7 janvier, pour débattre des questions de politiques publiques. La rencontre visait à doter davantage les membres du gouvernement des rudiments nécessaires pour une bonne mise en œuvre de ces politiques. On évoque ainsi des outils de maîtrise, d’exécution, de suivi et d’évaluation.
Après le séminaire gouvernemental consacré aux mécanismes d’exécution d’un budget, les membres du gouvernement se sont récemment retrouvés autour du Premier ministre de la Transition. Raymond Ndong Sima a réuni ses collègues pour mieux apprécier les questions de mise en œuvre des politiques publiques. Il s’agit pour le patron de l’administration de changer de paradigme pour la réalisation de meilleures performances en ce qui concerne l’action gouvernementale. Ce, pour le bien des populations et le développement du pays.
Dans le contexte actuel marqué par la réforme des institutions, il y a une exigence de gouvernance axée sur les résultats, la transparence et l’efficacité. Toutes choses visant à répondre aux attentes des citoyens et des partenaires au développement. Pour atteindre à ces différentes exigences, le gouvernement met en place des politiques publiques qui sont un ensemble d’actions, de décisions et de programmes. Des initiatives à développer ou à déployer par les pouvoirs publics (gouvernement, collectivités locales, institutions publiques) pour répondre à des besoins spécifiques ou résoudre des problèmes dans la société. Elles touchent donc l’ensemble des secteurs de la société.
Pour le Premier ministre, le gouvernement doit se fixer des objectifs et le principal objectif que lui a assigné le président de la Transition est de stimuler la croissance qui passe par une mise en cohérence des actions dans l’ensemble des départements ministériels. «Il s’agit pour le patron de l’administration de changer de paradigme pour la réalisation de meilleures performances en ce qui concerne l’action gouvernementale», indique la communication de la Primature.
Parmi ces actions, il y a la maîtrise des mécanismes de gestion budgétaire (élaboration, engagement, ordonnancement et liquidation). Pour y parvenir, il faut nécessairement maîtriser la chaîne managériale, identifier les implications ainsi que les interactions organisationnelles et sectorielles, afin d’éviter les confusions, chevauchements et leur corollaire.
Toute chose qui intègre l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques publiques. À cet effet, les membres du gouvernement ont eu droit à une présentation faite par le Secrétaire général du gouvernement, Abdu Razzaq Guy Kambogo.
L’exposé a été construit sur trois temps à savoir le canevas pour l’élaboration d’une politique publique : il s’agit de l’identification du problème, de la formulation, de la mise en œuvre et de l’évaluation ; l’exemple d’un plan d’action et les outils de suivi et évaluation.
En l’absence d’un plan d’actions précis, plusieurs inconvénients peuvent survenir dans l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Une meilleure exécution budgétaire doit s’arrimer avec un actions cohérent basé sur la feuille de route du président de la République, développé dans la note d’orientation stratégique du Premier ministre et le Plan national de développement pour la transition (PNDT).
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