À la suite des récentes nominations au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) plusieurs militants ont clairement exprimé leur mécontentement, à l’instar de ceux que l’on présente dans l’opinion comme faisant partie des plus fidèles et des plus loyaux au «distingué camarade» Ali Bongo.

Présentée comme une des militantes les plus dévouée à Ali Bongo, Karine Cécilia Arissani n’a pas apprécié les récentes nominations au sein du PDG. © D.R.

 

Les nominations intervenues vendredi au PDG n’ont pas fait que des heureux. Bien au contraire. Plusieurs militants s’étant vus retirer leurs anciens postes et privilèges au sein du parti dénoncent l’hypocrisie de certains au secrétariat exécutif et la fourberie d’autres militants ayant pourtant bénéficié de promotions. Or, eux, se présentent comme des «modèles de loyauté, d’engagement et de fidélité», et assurent n’avoir jamais trahi le «distingué camarade président» Ali Bongo. Parmi ceux-ci, l’on compte Karine Cécilia Arissani Epse Ntoutoume, dont les posts sur sa page Facebook depuis le week-end écoulé sont sans équivoque.

Nommée membre de la Chancellerie de l’ordre du parti, la patronne des «Soldats têtus», présenté comme un des mouvements les plus dévoués au président de la République, s’étonne de ce que plusieurs soutiens fidèles du chef de l’État, militants du PDG, aient été soit écartés, soit rétrogradés au profit d’autres, moins visibles sur le terrain, y compris lorsqu’il fallait défendre Ali Bongo à la suite de son AVC. «Est-ce que les soutiens du patron méritent d’être écartés de cette manière ? Comment des camarades qui ont brillé par l’arrogance, le mépris peuvent revenir au secrétariat exécutif, y compris dans les démembrements en y emmenant les leurs et dans un esprit de revanche ? Des camarades pour certains qui sont responsables des maux du 1er mandat ?» s’est-elle interrogée, dépitée et craignant que ces récentes nominations ne suscitent du découragement chez certains militants, voire plusieurs démissions.

Pour sa part, Karine Cécilia Arissani qui assure que ses «dénonciations» visent à mettre à nu les fourbes au sein du PDG, affirme ce lundi 9 mars qu’elle ne démissionnera «jamais» pas du parti. Dans les rangs de cette formation politique, les grincements de dents se font de plus en plus entendre depuis la publication des dernières nominations. Beaucoup songent désormais à leur départ.

Après avoir opté un temps pour les élections de ses responsables, le PDG a renoué avec les nominations en son sein. Ce qui n’est pas pour taire les frustrations de certains militants.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Victor dit :

    Mais alors ça, on s’en fou royalement!
    Il n’y a pas que la politique dans la vie

  2. Paul Bismuth dit :

    Nous voulons des serviteurs de l’État, pas des serviteurs d’Ali Bongo.

  3. Mbeda Mboma dit :

    Au Gabon les Media n’ont aucune différence avec le Congossa du bistrot;

    « Nominations au PDG : Le Parti d’Ali Bongo n’a pas fait que des heureux ».

    c est la page Facebook de la militante qui nous apporte des informations!!!! mais ces militants mécontents sont ils sur un continent lointain pour que leur propre points de vu ne nous soit pas restitué. a quand le journalisme de proximité? comment continuer du journalisme avec des ont dit???

  4. moundounga dit :

    Bjr. vous êtes sur que c’est une priorité pour le citoyen gabonais de venez voir, rio, Sorbonne les pk et consorts. sortez nous une feuille qui nous parle de la baisse des prix de première nécessité. Nommez, renommez au sein du Parti des masses est un exercice d’équilibriste auquel nous assistons depuis 50ans. sauf que depuis les appuis pour s’accouder ou s’appuyer se fragilise du fait de la multitude des bases. le ventre vide comment voulez vous jugez positivement pareille situation. Amzn.

  5. Axelle MBALLA dit :

    ARISSANI… Peut-elle être « Serviteur de l’Etat »? Non… Depuis que les choix ethniques, familiaux, amicaux et ésotériques du Haut-Ogooué ont détruit l’avenir du Gabon, ça se saurait. Il y eut quelques grands serviteurs de l’Etat dans cette région….quand le Gabon allait réellement se contruire politiquement, démocratiquement et économiquement.
    Le haut-Ogooué sait que je dis la vérité. Sinon, pourquoi tuer ses propres enfants? (DJOUE DABANY, LAYIGUI, MANDJA NGOKOUTA, et je peux allonger la liste. ASSELE qui se plaint aujourd’hui, a-t-il oublié tout le mal fait aux gabonais? Lui a caporalisé la police. Deux généraux sur trois au Gabon lui ont fait allégence. Tout comme NGARI à l’Armée, TOUNGUI et LEMBOUMBA aux Finances, etc…Arrêtez vos blagues et pensons l’autre Gabon. Celui qui ne sera plus aux mains des criminels BONGO-VALENTIN-marocains-béninois- indiens(Olam) et leurs mercenaires tapis sous des formes diverses, protégés par leur immense machine à tuer dite pompeusement « Garde Républicaine »….Gabon; plateau des meurtres impunis de cette famille qui pense abusivement….que l’on ne meurt jamais, alors que la manifestation divine déroule avec défi l »l’art d’arrêter le temps et les abus »….

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