La 4e édition gabonaise de La nuit des idées se tiendra à l’Institut français du Gabon (IFG) le 1er avril. Il s’agira particulièrement de La nuit des idées du Musée national des arts, rites et tradition qui propose un Tribunal des générations futures avec une thématique éclairante : « peut-on transmettre la culture sans patrimoine ? »

Les administrateurs dont l’administrateur du Muée et la directrice de l’IFG (au centre). © D.R.

Le 1er avril, le Gabon abritera sa 4e édition de La nuit des idées. Sous le thème «Reconstruire ensemble», cette édition se tiendra comme les précédentes à l’Institut français du Gabon (IFG) qui sera investi par le Musée national des arts, rites et tradition. Cette Nuit des idées du Musée s’inscrit selon l’administrateur de ce conservatoire, dans le cadre de la mise en œuvre du Fonds spécial pour les projets innovants (FSPI) du Musée national. «Donc le 1er avril prochain, le Musée sera à l’Institut français pour présenter cet événement à tout le public, mais surtout valoriser le patrimoine par la thématique « Reconstruire ensemble »», a déclaré Davy-Willis Koumbi Ovenga.

«Une thématique qui cadre avec ce que nous faisons depuis 2 ans dans le cadre du FSPI», a poursuivi l’administrateur du Musée nationale qui promet des activités intéressantes et enrichissantes le 1er avril. «Le Tribunal des générations futures sera l’innovation de cette année», a-t-il dit. «Nous allons faire un scénario de tribunal pour les génération futures sur la thématique «Peut-on transmettre la culture sans patrimoine ?». Cette thématique cadre aujourd’hui avec l’actualité aujourd’hui de la restitution», a-t-il expliqué. A en croire son propos, il sera question de se demander si le Gabon peut accepter que ses pièces essentielles restent en France, accepter de transmettre sa culture à ses enfants ou s’il faut faire revenir ces pièces pour transmettre la culture.

«C’est un débat qui va regrouper aussi bien des élèves, chercheurs, artistes que des responsables du Musée pour des échanges sous forme d’un procès se déroulant dans un tribunal», a fait savoir Davy-Willis Koumbi Ovenga. Directrice déléguée de l’IFG, Edwige Sauzon-Bouit, espère que cette édition accueille autant de public que les éditions précédentes. «L’innovation c’est que l’IFG met à disposition ses locaux afin que le Musée national les investisse dans leur totalité afin de proposer sa Nuit des idées», a-t-elle dit. En dehors du Tribunal des générations futures, a-t-elle indiqué, il y aura des leçons et deux tables rondes spécifiquement organisées par l’Agence française de développement (AFD) et la délégation de l’Union européenne (UE). L’une sur les professeurs de mathématique et l’autre sur la Cop.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ovenga dit :

    Vous exagéré depuis là le Gabon n’a pas son centre culturel vraiment

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