L’univers cinématographique gabonais s’est enrichi d’une nouvelle série intitulée «O’Balango». Coproduction de Tchoua Production et de l’Institut gabonais de l’image et du son (Igis), la série a récemment été présentée en avant-première à Libreville. Tiré du jargon local, O’Balango (oublié) décrit certains faits de la société gabonaise.

La série «O’Balango» sera diffusée sur la télévision nationale. © GabonReview/Montage

 

«O’Balango c’est une série d’à peu près 15 épisodes pour le moment. C’est 100% gabonais, tournée avec une jeune équipe dynamique du Gabon, de Tchoua Production. C’est une série qui démarrer fin février sur Gabon 1ere», a fait savoir Jérémie Tchoua, le réalisateur de la série O’Balango. Présentée en avant-première, la série est une coproduction de Tchoua Production et de l’Institut gabonais de l’image et du son (Igis). Elle met en exergue le rythme de vie des Gabonais, les choix auxquels ils sont souvent confrontés et fait un focus des choses essentielles souvent rangées aux oubliettes. Tiré du jargon local, O’Balango qui signifie «oublié».

© D.R.

C’est, entre autres, l’histoire d’une femme en couple, mais passant son temps entre deux avions. Elle verra son homme succomber au charme de sa propre amie, qui s’était rendue disponible pendant qu’elle était en voyage. «Je pense que c’est une série qui va bousculer parce qu’on a essayé de mettre de la qualité à la gabonaise. Une nouvelle série qui va briller sur le continent africain», a commenté Jérémie Tchoua face aux responsables de l’Igis qui parlent pour leur par d’«un renouveau du cinéma gabonais avec la jeune génération qui prend place» et du ministre de la Communication et des Médias qui rêve des futurs beaux jours du cinéma gabonais.

«Nous devons avoir notre propre festival au niveau du Gabon et je vous assure, nous allons sortir quelque chose de génial», a pour ainsi dire, commenté Laurence Ndong. «Merci d’avoir pris votre temps pour être là ce soir pour célébrer notre cinéma,  mais aussi notre télévision. Nous ne voulons pas faire du cinéma pour du cinéma, mais nous utilisons cela comme un moyen de communication», a-t-elle dit à l’assistance.

 
GR
 

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