Libreville abrite depuis ce mercredi 31 janvier jusqu’au 2 février prochain un atelier de renforcement des capacités des mandants tripartites sur les Normes internationales du travail (NIT) avec un accent particulier sur la rédaction des rapports. Cet atelier devrait permettre aux participants d’améliorer le suivi et l’efficacité de la mise en œuvre des différentes obligations découlant des engagements internationaux pris par le Gabon pour faire du travail décent une réalité. 

Josée-Blandine Ongotto, le spécialiste des normes internationales et droit du travail au cours de l’atelier, le 31 janvier 2024 à Libreville. © Gabonreview

 

Au Gabon, 30 participants tripartites issus des services du gouvernement, des organisations des employeurs et des travailleurs, prennent part, depuis ce mercredi 31 janvier 2024 à Libreville, à un atelier de renforcement de capacités des mandants sur les Normes internationales du travail (NIT). Cette activité vient concrétiser les engagements que le Bureau international du travail (BIT) et le gouvernement gabonais ont pris ensemble pour soutenir le processus de formation et de gestion des connaissances des partenaires nationaux sur les questions relatives aux normes internationales pour une meilleure application des instruments du BIT.

«Notre atelier de cette semaine a pour objectif de renforcer les capacités des mandants du Gabon dans les Normes internationales du travail et dans la préparation des rapports selon l’article 22 de la constitution de l’Organisation internationale du travail (OIT), ceci, afin de permettre au Gabon de répondre efficacement et dans les délais à ses obligations constitutionnelles», a déclaré Josée-Blandine Ongotto, spécialiste des normes internationales et droit du travail.

Photo de famille. © D.R.

Outiller les participants sur la préparation des rapports

Le présent atelier, consacré aux NIT avec un accent particulier sur la confection des rapports sur les conventions ratifiées et non ratifiées par le Gabon, constitue une réponse de l’OIT, à un besoin exprimé par le gouvernement. Ce, en vue du renforcement les capacités des mandants tripartites sur les techniques et méthodologies pouvant permettre d’améliorer la qualité des rapports que se doit de produire au quotidien, le pays, en vertu des dispositions de la Constitution de l’OIT. «L’organisation de cet atelier doit permettre aux mandants tripartites d’une part de disposer des connaissances nécessaires sur le cadre normatif de l’Organisation internationale du travail, mais aussi et surtout satisfaire ses attentes en matière de production des rapports de qualité sur l’application des conventions ratifiées et non ratifiées», a expliqué Alain Afanère Meviane, secrétaire général du ministère du Travail.

«L’objectif ultime poursuivi par cette activité est l’amélioration du suivi et de l’efficacité de la mise en œuvre des différentes obligations qui découlent des engagements internationaux pris par notre pays pour faire du Travail décent, une réalité sachant que l’application des dispositions des différentes conventions internationales ratifiées et même non ratifiées en matière de travail en est le corollaire», a-t-il fait savoir. Une telle entreprise commande nécessairement l’implication des partenaires sociaux dont la contribution pour le suivi ainsi qu’une mise en œuvre efficiente sont déterminantes.

Le Gabon est membres de l’OIT depuis le 14 octobre 1960. Ce titre lui confrère des devoirs et des obligations constitutionnelles auprès de l’organisation dans la création et l’application des normes internationales. En vertu l’article 22 de la constitution de l’OIT, les pays membres ont l’obligation constitutionnelle de rapporter annuellement, selon les demandes de la Commission d’experts sur l’application des conventions et des recommandations (CEACR) sur l’application des conventions qu’ils ont ratifiées. 

 
GR
 

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