Dans un format qualifié d’hybride, la 76e session ordinaire de l’Organisation des Nations unies (Onu) se tient depuis une semaine. Participant au débat général ouvert le 21 septembre, le président gabonais a appelé les dirigeants du monde à bâtir une économie mondiale qui tienne compte des aspirations des peuples qui souhaiteraient un partage plus équitable des vaccins et des progrès technologiques.

Ali Bongo prononçant son discours le 21 septembre. © Com présidentielle

 

Autour du thème « Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations unies« , les dirigeants du monde débattent depuis le 21 septembre dans le cadre de la 76e session ordinaire de l’Organisation des Nations unies (Onu). Si l’année dernière l’événement était entièrement virtuel, cette année l’Onu a opté pour un format hybride mêlant virtuel et présentiel.

Participant en virtuel, le président Ali Bongo a partagé sa réflexion sur le Covid-19 qui, a-t-il souligné, a complètement déstructuré aussi bien les sociétés, les économies que le vivre-ensemble. Louant la mise au point de plusieurs vaccins par une collaboration internationale, le président gabonais qui est certain que «la vaccination est le seul moyen réellement efficace pour freiner la propagation du virus», estime que cette combinaison d’efforts est une opportunité pour permettre aux Etats de surmonter d’autres crises d’envergure qui se posent à l’humanité.

«La Covid-19 a révélé les faiblesses et vulnérabilités de nos économies ainsi que de nos systèmes de santé, nous contraignant aujourd’hui à penser autrement nos modèles de développement afin de les rendre plus résilients», a dit Ali Bongo. Il souhaite que l’Afrique construise des infrastructures de base capables de garantir la sécurité des populations, une tolérance zéro vis-à-vis de la corruption et une gestion efficace des ressources publiques.

Il songe à la formation d’un capital humain de qualité, des investissements massifs et en urgence dans les infrastructures de santé et à la rupture avec «le cercle vicieux de la dépendance aux matières premières brutes». Dans son discours, il a revendiqué l’industrialisation des économies africaines pour une création de richesses en tirant profit du capital humain et des ressources naturelles. «A cet effet, une gestion rigoureuse et transparente de la dette et des ressources liées à l’exportation des matières premières est indispensable dans la phase de transition», a-t-il déclaré. Si le débat général est l’occasion pour les représentants des États d’exprimer leur position sur des questions d’envergure, Ali Bongo a réclamé que s’accélère la transition numérique et la mobilisation des ressources internes, en renforçant l’inclusivité financière. «Il nous faut tirer les leçons de cette pandémie et reconstruire nos sociétés de façon plus durable, plus juste et plus inclusive», a-t-il recommandé.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. medzomekoure dit :

    C’est bien de souhaiter un partage équitable des vaccins, pourquoi vous au gabon ne développez pas votre propre vaccin? vous avez des « grandes universités » le CIRMF ,un centre de recherche de « renommée mondiale » et que sais-je encore.
    Des universités de pacotille, pas du tout au niveau, où on forme des futures fonctionnaire corrompus, voire des chômeurs.La situation du monde d’aujourd’hui voudrait que chacun compte d’abord sur ses propres forces, avant de tendre parcimonieusement la main aux autres, pour donner comme pour recevoir…Ceux qui ne le comprennent pas seront toujours dans la m…de.

  2. diogene dit :

    Ali a sorti combien de sa poche pour les vaccins ?
    RIEN

  3. UDFR dit :

    c’est pas la grande forme pour le Mr à la tribune me semble t’il….

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