Les filles et fils de la communauté Mpongwè ont exprimé leur «sincère gratitude à l’endroit d’Ali Bongo, pour la nomination de Rose Christiane Ossouka Raponda au poste de Première ministre. Pour ce groupe ethnique, la nomination de leur fille est un signal fort du chef de l’Etat dans «la gouvernance politique de notre pays».

La communauté Mpongwè a remercié Ali Bongo pour avoir choisi leur fille pour le poste de Première ministre. © Communication Présidentielle

 

Un peu plus de cinq jours après la nomination de Rose Christiane Ossouka Raponda au prestigieux poste de Première ministre, la communauté Mpongwè s’est exprimée sur cette actualité. Dans un communiqué publié dans L’Union du 27 juillet (mais daté du 21 juillet) les filles et fils de cette communauté ont remercié Ali Bongo pour la nomination de leur fille.

«En portant pour la première fois de l’histoire de nos institutions une femme à ces hautes fonctions, le chef de l’Etat vient de donner un signal fort dans la gouvernance politique de notre pays», a affirmé la communauté Mpongwè, avant d’exprimer sa «sincère gratitude» à l’endroit d’Ali Bongo et son épouse, «dont le combat juste et noble en faveur d’une meilleure prise en compte des compétences de la femme (…) mérite d’être salué».

La communauté Mpongwè estime par ailleurs que la nomination de Rose Christiane Ossouka Raponda est «la reconnaissance d’un parcours professionnel et politique fait de fidélité, loyauté et dévouement inconditionnel d’une dame sans cesse portée par le sens du bien collectif».

Ce groupe ethnique, représenté par les notables Robert Issoze Avit, Rosine Moreau, Jacques Igoho, Alexandre Ayo Barro, Viviane Rapontchombo Gassita ou encore Bernadette Rebienot Onwassango, a également assuré de son total soutien à la Première ministre, «pour la réalisation de la mission qui lui a été confiée».

 
GR
 

11 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    On peut facilement corrompre un fang. Mais c’est pire encore chez les myenes. Et chez les myene, les mpongwes sont les plus corruptibles. Je n’ajoute plus rien, de PEUR que les myenes viennent traiter le pauvre fang que je suis de tribaliste. A Ntare Nzame !! C’est triste pour notre pays. Et pourtant beaucoup de mpongwes savent que BOA est bien mort depuis octobre 2018. J’en ai parlé il n’y a pas encore longtemps avec l’un d’eux. A Ntare Nzame !! Pauvre Gabon !!

    • Serge Makaya dit :

      La communauté Mpongwe remercie l’auteur des problèmes du Gabon: le clan Bongo. Je ne sais pas si c’est en remerciant un usurpateur – assassin – voleur que nos problèmes disparaîtront comme un COUP de baguette magique ? Ne rêvez pas peuple gabonais. Et retenez la leçon de la fable « Le corbeau et le renard »: tout flatteur (Les Bongo-Valentin) vit au dépend de celui qui l’écoute.

      Quand les Bongo-Valentin (Sylvia et Nourredine) font de vous un « Prince », vous êtes heureux. Mais sachez que votre bonheur est éphémère. Ces gens s’amusent avec nous comme des chiens à qui l’on tend en permanence un os.

      Moi, Serge MAKAYA, la seule chose que je désire maintenant c’est le bonheur de mes enfants et petits enfants. Et ce bonheur passe par le départ définitif des Bongo-Valentin du pouvoir au Gabon.

    • monpongwe dit :

      C’est bien que tu ais parlé, cher frère Serge, toi qui est fang, de reconnaître que « on peut facilement corrompre un fang, mais c’est pire encore chez les myene mpongwes ». Je suis moi-même mpongwè, et je constate depuis plusieurs années que les mpongwès sont les nouveaux larbins des bongos (comme les autres larbins fangs, ndzébis, ogooué ivindo, nyanga, ngounié, enfin la majorité des gabonais. Quel pays!)

  2. A l’heure de la mondialisation, l’homme africain continue de penser en terme de tribu. L’Afrique pèse 2% du marché mondial mais fournit 100% des matières premières. Les autres continents ont décidé de nous dépouiller jusqu’à l’os et nous au lieu de nous regrouper pour peser plus lourd sur la balance, nous nous abritons dans nos tribus. Quel est le poids de ce groupuscule? Insignifiant. Mme Ossouka est nommée par Sylvie Valentin avec l’accord de MMM, comme Nkoghe Bekale a été nommé par Mr Fargeon. Le Premier Ministre n’a aucun pouvoir dans un régime présidentiel, ne soyez pas ridicules, Ali Bongo est porté disparu. C’est tout.

    • Fille dit :

      Eh oui, nous ne sommes pas encore entrés dans l’Histoire. Et beaucoup de soit disant intellectuels africains se sont offusqués des propos de Sarkozy. Au lieu de s’offusquer à tort et à travers, regardons-nous, pesons-nous.

      « Les filles et fils de la communauté Mpongwè ont exprimé leur «sincère gratitude à l’endroit d’Ali Bongo, pour la nomination de Rose Christiane Ossouka Raponda au poste de Première ministre. Pour ce groupe ethnique, la nomination de leur fille est un signal fort du chef de l’Etat dans «la gouvernance politique de notre pays». C’est à mourir de rire sinon de tristesse, c’est selon. Pauvre Gabon au 21ème siècle. Comment voulez vous ? La mentalité générale est au ras des pâquerettes. Avec ou sans les bongos, on va où avec ça ?

  3. Serge Makaya dit :

    En passant, rien à voir avec le sujet: TOTAL continu à soutenir le même régime usurpateur et sanguinaire. A la différence que les Bongo ne sont plus au pouvoir au Gabon. C’est juste un NOM qui va même peut-être disparaître au profit du NOM Valentin.

    Le type de TOTAL qui est allé rendre visite au sosie BOA à plutôt eu des entretiens avec Sylvia Valentin et Nourredine Valentin. Le Gabon est désormais géré véritablement par des français, mais aussi des marocains. Osons le dire: le Gabon ne nous appartient plus. A moins d’une véritable révolution.

    Désormais, les gabonais sont des étrangers chez eux, pour ne pas dire des esclaves. Croyez moi, sincèrement, le Gabon ne nous appartient plus. A Ntare Nzame !!!

    • Serge Makaya dit :

      Il n’y a pas de tribalisme ICI. C’est juste un problème de quelques individus prêts à vendre leur âme au diable pour quelques francs CFA et autres titres stupides.

      Il ne faut pas oublier que le précédent roi des Mpongwes avait refusé l’argent de BOA avant les élections présidentielles de 2016.

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