Dans le cadre de son projet «Action orientée changement pour l’amélioration de la participation des femmes en politique», le Réseau Femme Lève-Toi (ReFlet), en collaboration avec le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca), a organisé, jeudi 9 novembre, un atelier bilan de cette action démarré en 2022. Ce, afin de faire le point après un an d’activité, des initiatives prises dans les différents groupes pour améliorer la participation politique des femmes. 

Nathalie Zemo Efoua, présidente du ReFlet (micro) à l’ouverture des travaux de l’atelier bilan annuel, le 9 novembre 2023. © Gabonreview

 

Démarré en octobre 2022 avec l’appui technique et financier du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca), le projet «Action orientée changement pour l’amélioration de la participation des femmes en politique» du Réseau Femme Lève-Toi (ReFlet) poursuit son chemin. Après un an d’activités, les acteurs de cette organisation se sont retrouvés ce jeudi 9 novembre 2023 à travers un atelier pour faire le bilan de ce projet réunissant une quinzaine de partis politiques, six associations et deux mouvements religieux.

«Cette rencontre est un point après un an d’activités. On voulait faire un point par rapport aux activités qui ont été lancées depuis octobre 2022. Notamment au mois de juin, il y a eu des activités de formation, des initiatives prises dans les différents groupes bénéficiaires pour améliorer la participation des femmes. Donc on fait un bilan là-dessus. Qu’est-ce qui a été fait dans les différents groupes ? Quels sont les changements effectifs qui se sont faits ? Et comment continuer ses changements parce que c’est des changements en réalité sur le long terme», a affirmé Nathalie Zemo Efoua, présidente du ReFlet.

Une vue de la salle. © Gabonreview

Selon la présidente, le but de cette action est d’avoir une société gabonaise plus égalitaire et une participation politique efficace des femmes. «Le Gabon a une parité quasi parfaite homme-femme en termes de démographie, et les partis politiques déplorent le fait que les femmes ne s’engagent pas suffisamment. Donc nous avons mis en place un certain nombre d’activités pour voir avec eux le pourquoi. Pourquoi les femmes ne s’engagent pas suffisamment ? Le comment, comment faire pour que les femmes se sentent mieux dans la vie publique au Gabon ?» a-t-elle expliqué. D’après la conseillère du président Brice Clotaire Oligui Nguema, la transition est une très bonne chose et une étape historique pour le Gabon. Elle est porteuse d’espoir et une nouvelle chance qui est donnée au peuple gabonais de se réconcilier et de reconstruire. Certaines bénéficiaires du projet participent aux instances dans les organes de la transition comme le Parlement.

Pour sa part, la représentante de l’Unoca, Léocadie Nahishakiye, a encouragé les femmes par rapport au processus entamé avec les résultats obtenus. «Vos efforts ont porté des fruits avec le nombre des femmes qui sont maintenant engagées dans le processus politique. C’est de voir effectivement votre implication en termes de substance, de visibilité dans le processus politique, dans les instances de prise de décision», a indiqué Léocadie Nahishakiye. 

Présente à cet atelier, la représentante de l’Union européenne, Sonia Mileu Churra a encouragé les femmes à mettre l’accent sur la confiance en soi et sur leurs capacités et leurs connaissances pour profiter de la moindre occasion pour partager leurs savoirs. «Vous être un plus pour la transition. Il faut qu’on ait conscience du rôle important que vous avez dans la société, il faut travailler là-dessus pour être toujours présentes», a exhorté Sonia Mileu-Churra.

 
GR
 

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