La direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP) est descendue sur le terrain, le 7 juillet courant, pour évaluer les réalités avant la mise en branle de son vaste programme de réfection des bâtiments administratifs publics.

Jean Fidèle Otandault et son équipe sur le terrain, le 7 juillet 2015 à Libreville. © Gabonreview

Jean Fidèle Otandault et son équipe sur le terrain, le 7 juillet 2015 à Libreville. © Gabonreview

 

S’il a connu son lancement, le 7 juillet courant, dans le domaine de la fourniture de mobiliers pour l’administration publique et certaines écoles à travers le pays, une vaste campagne d’appels d’offres est en préparation au ministère du Budget et des Comptes publics, qui envisage de placer les petites et moyennes entreprises (PME) au cœur du processus. Dans le cadre de cette opération visant à assainir la vie et les conditions de travail des agents de l’Etat, la direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP) a initié une visite dans plusieurs quartiers de Libreville, à l’instar des Trois-Quartiers, Pavillon, les immeubles Branly et Gyennot au centre-ville et à l’immeuble «Gabon 2000». Objectif : «faire un état des lieux avant l’adoption d’une stratégie de réhabilitation du patrimoine de l’Etat», a expliqué le directeur du patrimoine administratif et des assurances. D’autant qu’aujourd’hui encore, l’Etat semble être loin d’avoir une parfaite connaissance de l’étendue de son patrimoine, alors que nombre de bâtiments affectés au logement de ses agents nécessitent d’être rafraîchis voire entièrement renouvelés.

patrimoine public : evaluer les realites avant la mise en branle de son vaste programme de refection des batiments administratifs publics.

patrimoine public : evaluer les realites avant la mise en branle de son vaste programme de refection des batiments administratifs publics.

Evalué à 11 milliards de francs, le programme de réhabilitation et réfection des logements administratifs de Libreville fera l’objet d’appels d’offres dans les jours qui viennent. Pour la DGBFIP, qui entend réfectionner 407 appartements dans la capitale, dans des quartiers et lieux aussi variés que le camp de police, l’Université Omar Bongo, Nkembo et Acae, il s’agira également de «tenir la promesse faite aux PME nationales» dans le cadre de leur accès aux marchés publics. A la DGBFIP, l’on soutient que les différents marchés de réfection des bâtiments ont été expressément morcelés pour permettre aux PME de soumissionner. «Plutôt que de faire un appel d’offres groupé pour une ou deux entreprises, nous avons choisi de diviser ce marché en plusieurs petits lots, pour permettre à chacune d’elles de remporter facilement une des commandes publiques», a indiqué Jean Fidèle Otandault, avant de prendre exemple sur le tout premier avis d’appel d’offres du programme, consacré à la fourniture en mobiliers, qui a été réparti en 35 lots.

De même, alors qu’elle assure que la totalité des commandes publiques devra être attribuée selon les mêmes modalités, la DGBFIP a annoncé que pour les PME locales, les conditions seront moins strictes. «Pour une PME gabonaise qui sera intéressée par un seul lot, son dossier d’offres sera totalement gratuit. Au lieu de payer 300 000 francs comme prévu, elle ne dépensera aucun sou, sauf si l’entreprise est intéressée par plus d’un lot. L’objectif étant de réaffirmer aux PME locales qu’elles sont plus que jamais prioritaires en termes d’accès aux marchés publics», prétend Jean-Fidèle Otandault.

 

 
GR
 

22 Commentaires

  1. MINKO dit :

    Du vent ! Hier IMONGAULT au marché Mont-Bouet et aujourd’hui le neo milliardaire emergent !
    De la Com’ a tout va !  » DÉGAGER  » !!!!

    • amarilys dit :

      Le problème avec ceux qui prétendent combattre les « émergents » c’est qu’ils adoptent eux-mêmes les pratiques qu’ils prétendent réprouver.

      M. MINKO, heureux que votre agenda vous permette d’avoir du temps pour venir faire des affirmations sans fondements mais souffrez de laisser aux autres le bénéfice du doute…

      – sur la prétendue opération de com’ sur les patrimoines: attendons les résultats concrets;

      – sur l’affirmation selon laquelle il serait un néo milliardaire, avez-vous ses relevés de compte bancaire au moment où vous affirmez cela ?

      Si ce monsieur Otandault restait dans son bureau vous compteriez probablement parmi les personnes qui le lui auraient reproché. Il descend sur le terrain pour toucher du doigt la réalité, vous réagissez en vierge effarouchée…

      Lorsqu’on se prétend démocrate il faut démontrer qu’on l’est soi-même; dans l’incapacité de le démontrer il vaudrait mieux se taire…

      • Pas Possible dit :

        En vierge ou verge effarouchée…C’est un peu trop, non???

      • Iboundji dit :

        Vos 2 premières lignes sont en contradiction flagrante de vos 2 dernières. Et il en va de même de la teneur de votre laïus qui feint de réclamer le légitime bénéfice du doute que vous refusez d’octroyer à @MINKO certainement vos supers pouvoirs de séide assumé(e?) vous permettent-ils d’user et abuser de l’ « Argumentum ad nauseam « de la sorte.
        Cependant n’oublions pas qu’au regard de l’élogieux bilan que par excès de modestie surement vos compères séides taisent@MINKO ou quiconque d’autre est en droit légitimement de s’interroger à voix haute ;car après nous avoir venté l »imminence d’investisseurs imaginaires nous avons pu constater l’émergence (vraie et vérifiable celle là) de nouveaux potentats et d’oligarchies qui veulent décider de tout pour tous et tout le temps et s’interroger sur ce fait n’est en rien préjudiciable à qui que ce soit ou à ses allers-et venues encore moins son compte en banque qui du reste relève vis-à-vis de vous de « intuitu personae »
        Franchement ou est le lien entre émettre des doutes sur les velléités d’actions de spécialistes en communication (je n’ose pas parler d’enfumage on nous a épargné les maquettes içi) et une quelconque volonté d’altérer votre « démocratie »(si tant est qu’elle existe). Plus simplement à supposer que ce soit le projet @ MINKO de quel(s?) moyen(s ?) dispose t-il pour y parvenir ? A supposer que ces moyens existent sont-ils comparables à ceux dont dispose votre mandant ?Si certains vous paraissent pessimistes c’est juste qu’ils sont des optimistes bien informés

        Liiyulu,swangati u lavigi,gutila mugnwa vè [le nez aura beau s’allonger il ne dépassera jamais la bouche] Proverbe Vili

      • Don Corleone dit :

        Mais enfin c’est quoi ces enfantillages, ce monsieur vit-il hors de Libreville pour ne pas voir ces édifices? Ha j’avais oublié monsieur fait un seul trajet par jour de son bureau à sa résidence cossue d’Akanda; la com’ toujours et encore la com’

  2. Yeno Wynnie dit :

    Déjà que à Libreville il y a beaucoup de bâtiments abandonnés s’est vraiment un ouf de constater que dorénavant les ministères concernés se mettent au travail et touchent les choses qu’il faut

  3. Gaboma power dit :

    C’est une très bonne nouvelle , car ces patrimoines sont dans des salles état. Tout ce que j’espère que cela sera un peu plus souvent . De plus je tiens à féliciter ce ministère pour cette initiative .

  4. Jeannzela dit :

    Construire Et entretenir serait un bon slogan pour le ministère des travaux public . Plein des bâtiments de l’´etat sont. Abandonne et sans entretien

  5. Claude Elvire dit :

    Vivement que ces bâtiments soient rénovés; j’attendais ça depuis longtemps…

  6. Michaxe dit :

    Très bonnes initiative il est temps de rénover les infrastructures

  7. Jean Cruz (Canada) dit :

    La direction générale du budget et des dépenses publiques, qui relève soit du ministère de l’économie ou du ministère, a-t-elle compétence juridique de lancer un programme de réfection des bâtiments publics d’une République? Il y a lieu de s’interroger sur l’utilité du ministère des travaux publics, voire de l’Agence Nationale des grands travaux. Les normes de gouvernance établies ailleurs, font constater que les appels d’offres relèvent d’un ministère donné ou d’une agence gouvernementale autonome, même si le travail des critères d’évaluation des entreprises sous-traitantes est défini et précisé par une direction ministérielle. Ce qui permet d’avoir des gardes-fous et prévenir tout comportement non éthique.

    • El MOUBARAK dit :

      Cette Direction Générale gère le patrimoine Administratif de l’Etat (ce sont les textes qui le disent), l’entretien des batiments fait partie de cette gestion. PAr sa descente sur le terrain, le DGBFIP va s’assurer que les conventions qu’on lui présente pour faire des travaux de réhabilitation (Eh oui, le DGBFIP gère aussi les marchés publics, c’est lui qui les approuve) ne sont pas fantaisistes mais qu’elles correspondent réellement à un besoin, c’est l’objet de sa descente sur le terrain. Sa présence n’était pas dû au lancement des travaux à proprement parler, mais simplement au fait de tâter du doigt le besoin. Dans nos administrations, souvent on vous fait décaisser des milliards pour des travaux de réfections qui n’existent pas (même si le besoin est réel). Cette démarche vise à mettre des gardes fous…

  8. Le citoyen libre dit :

    Mon Dieu dans quel état se trouve cette université !
    Il faut chasser le PDG du pouvoir, trop c’est trop..!

  9. Le citoyen libre dit :

    Le problème n’est pas d’avoir accès aux marchés mais c’est le paiement des entreprises après l’exécution des travaux qui pose problème.

  10. Lepatriote123 dit :

    @Amarilys,

    Permettez que je réagisse à la place de Mr Minko (post 1) et surtout souffrez de comprendre que celle-ci, s’agissant de ma réaction, est normale compte tenu des propos peu courtois et directs que vous avancez à l’endroit de notre ami Minko.

    Pour commencer, à l’instar de son agenda, le votre également, comme du mien d’ailleurs nous permet quelques fois de venir sur ce site pour commenter, affirmer ou infirmer sur l’actualité… Accordez lui donc ce doute parce-que depuis belle lurette nous vivons dans un Etat où ses dirigeants excellent dans le « M’as-tu vu » et les promesses non abouties. M’évertuer à vous égrener le chapelet d’autant de promesses non tenues par votre émergeant en chef n’est pas nécessaire, les gabonais savent de quoi je parle.

    Concernant l’état actuel du patrimoine de l’Etat, pensez-vous réellement qu’il est nécessaire de faire une tel tapage médiatique quant bien évidement l’évidence saute aux yeux de tous ! Nous circulons tous dans les rues défoncées de Libreville et portons systématiquement nos regards sur ce patrimoine délabré et abandonné? Nous fréquentons les mêmes administrations et y travaillons tous. Sauf pour « votre protégé » Mr Otandault qui, probablement n’emprunte que le boulevard du bord de mer à sa résidence du nord de Libreville et les salons huppés du centre-ville.

    Monsieur ou Madame, à moins que vous seriez ce DGBFIP en personne, sachez que les gabonais n’ont pas besoin de fanfaronnade pour savoir que ce pays fout le camps… Nous voulons des actions concrètes. L’Etat dispose de 11 milliards pour la réhabilitation de ce patrimoine et veut faire bénéficier à nos PME-PMI les marchés y relatifs, nous applaudissons et nous disons également que nous attendons voir !

    Au sujet de la prétendue richesse de Mr Otandault, il n’est peut être pas milliardaire comme notre ami l’a affirmé mais sachez cher monsieur, que l’expérience dans notre pays nous a démontrer qu’à occuper le poste de DGB (actuel DGBFIP), les titulaires en devenaient milliardaires en très peu de temps. Oui milliardaires! Vous avez bien lu ! Mr Manfoumbi en est la parfaite illustration. Récuser cette affirmation n’est que mensonge et duperie. Alors rien ne nous dit que l’actuel ne le sera pas.

    Pour terminer, vous donnez à notre ami Minko une leçon de savoir « être démocrate ». Aussi, permettez-moi de croire que vous ne l’êtes point ! La démocratie c’est aussi le droit de laisser aux autres – surtout sur ce site – le choix de s’exprimer librement sans monter sur ses grands chevaux à l’émergence.

    Bien à vous !

  11. aramail dit :

    Est ce le rôle de DGBFIP ?… on aura tout vu

    • El MOUBARAK dit :

      La DGBFIP regroupe en son sein la Direction des Patrimoines Administratifs et des Assurances (DPAA) qui a en charge de veiller sur le patrimoine de l’Etat, entre autres missions. Certaines dépenses sont gérés en « centralisé » pour éviter certains dérapages dans l’exécution du budget général de l’Etat. C’est le cas justement des baux administratifs, des salaires, des évènements relevant des cas de force majeure (e.g innondation ou destruction grave d’édifice publics ou privés par les forces de la nature). Demandez-vous aussi s’il est normal que le DGBFIP gère les salaires de toute l’administration (puisque la Direction de la Solde fait partie de la DGBFIP)? Renseignez-vous…

  12. Onanga Fridelia dit :

    Enfin la rénovation des patrimoines publics

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