Au milieu des têtes de requins et autres d’espèces aquatiques naturalisées, trois masques Punu du Gabon ont été cédés aux enchères ce samedi 26 mars à Montpellier, dans le sud de la France pour un total de 350 euros, soit 229 574 FCFA. Egalement mis en vente, le soufflet de forge Tsogho n’a intéressé aucun acheteur.

Un des masques Punu vendus, le 26 mars 2022, en France. © Interencheres.com

 

350 euros, soit environ 229 574 FCFA ! C’est la somme qu’ont consenti à dépenser trois acheteurs anonymes pour s’acquérir les trois masques Punu du Gabon mis en vente ce samedi à Montpellier, dans le sud de la France. Selon les estimations du cabinet Brioult Enchères Sarl, les trois œuvres, dont deux presque identiques, valaient jusqu’à 250 euros chacune voire plus, surtout pour les deux premières.

Seulement, les trois articles n’ont pas semblé emballer les enchérisseurs, au point que certains prix de départ ont dû être abaissés. Les œuvres ont finalement été cédées respectivement à 180 euros, 120 euros et 50 euros.

Mis en vente en toute fin, le soufflet de forge Tsogho comportant des traces d’accident et des manques n’a pas été vendu. Personne n’a voulu de cette œuvre de 50 cm.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Le Chat dit :

    Le Gabon déjà à partir de l’Ambassade du Gabon à Paris devrait se manifester pour récupérer ces objects d’art Gabonais spoliés. Grâce aux vaillants activistes Gabonais la vente aux enchères de ces masques à Montpellier, a débusqué de leur forfaiture habituelle , qui de voler et de vendre sans aucune autorisation des ayants-droits donc l’État Gabonais, Africains; où ces « officines » opèrent leurs actes sans le moindre scrupule. IL EST TEMPS DE SE FAIRE RESPECTER ET D’AGIR EN RÉCUPÉRANT CES BIENS PRÉCIEUX POUR NOTRE PATRIMOINE CULTUREL. Voyez-vous, l’acheteur a dit ceci :  » on sait que ces masques sont chargés  » d’énergies positives «  ». Alors, sinon, ils ne s’y intéressont pas ! Merci de bien VOULOIR se faire RESPECTER !

  2. Serge Makaya dit :

    Est ce que c’est au français d’accorder de la valeur à nos arts ? Et d’abord, qu’est-ce que ça fait là-bas ? Pitié, A Ntare Nzame.

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