Habituellement réservée aux adhérents, l’assemblée générale de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) tenue mardi 23 mai à Libreville a pourtant vu la participation du Premier ministre qui y a d’ailleurs pris la parole aux côtés du président Henri-Claude Oyima.

Alain-Claude Bilie-By-Nze (à gauche) et le président de la FEG, le 23 mai 2023 à Libreville. © D.R.

 

Bien que n’en étant pas adhérent, Alain-Claude Bilie-By-Nze a pris part, mardi 23 mai, à l’assemblée générale de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). Une présence qui n’a pas manqué de susciter quelques interrogations dans l’opinion, d’autant que cette rencontre est habituellement réservée aux patrons, et vise la présentation et l’approbation du rapport d’activité, du rapport moral et financier. Or, hier à Libreville, il s’est effectivement agi pour les adhérents d’examiner les comptes de 2015 à 2022.

Pour répondre aux interrogations des uns et des autres, à la FEG, on assure que le Premier ministre a reçu l’invitation du bureau exécutif dirigé par Henri-Claude Oyima. Aussi, le chef du gouvernement a-t-il ajouté sur ses réseaux sociaux que «(sa) présence à cette assemblée témoigne de l’importance que le gouvernement accorde à la bonne collaboration avec le secteur des affaires». Le patron de l’administration publique considère d’ailleurs cette organisation patronale comme «une force de proposition et de négociation (…) solidaire et représentative de tous les opérateurs économiques, tous secteurs confondus».

«Nous avons eu le bonheur et l’honneur de recevoir le chef du gouvernement et ses ministres pour échanger sur les problématiques de la réglementation de change, celles liées à la contribution foncière unique qui a été mise en place. Nous avons été compris par le gouvernement qui va nous accompagner, car nous sommes dans un partenariat», a pour sa part réagi le président de la FEG au terme de l’AG.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. le nouveau dit :

    Ce n’ est pas grave en soit et c’ est très bien que les opérateurs économiques se rencontrent à un haut niveau, reste la suite:

    – donner accès au crédit avec des taux plus bas permettant aux entreprises de se développer et ainsi, entre autres, donner un meilleur statut à leurs salariés
    (les bons bénéfices des Banques sont une question dans le contexte de la vie chère)

    – arreter le mille feuilles des obligations que chaque direction de l’ administration impose aux opérateurs , que l’ Etat fournisse aux administrations de quoi travailler et que les opérateurs économiques puissent se consacrer dans un cadre moins contraignant, à leur objet économique
    C’ est cela qu’on attend de telles rencontres

    On verra ainsi peut être se développer d’ avantage les opérateurs locaux
    et on pourra espérer de meilleures conditions pour les salariés

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