Moins de 24 heures après la désignation des vice-présidents et des Secrétaires généraux de l’ex-parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), ces personnalités ont été installées dans leur fonction, le 8 mars, à Libreville. La part belle est revenue à la nouvelle Secrétaire générale, Angélique Ngoma. Elle a pris le relai de l’ancien intérimaire, Luc Oyoubi, et sait que «la tâche est immense». D’où son appel aux militants : «il nous revient de faire de notre formation politique ce que nous souhaitons qu’il soit».

Le premier vice-président, Paul Biyoghé Mba, installant dans ses fonctions, la nouvelle Secrétaire générale du PDG, Angélique Ngoma. © GabonReview

 

La passation de charges au Secrétariat général du Parti démocratique gabonais (PDG) s’est effectuée, le 8 mars, moins de 24 heures après la désignation des vice-présidents et des Secrétaires généraux de cet ancien parti au pouvoir. A l’occasion d’une cérémonie au siège de Louis, le premier vice-président, Paul Biyoghé Mba, a installé dans ses fonctions, la nouvelle Secrétaire générale de cette écurie politique vielle de 56 ans.

© GabonReview

La diligence avec laquelle les nouveaux responsables du PDG tentent de reprendre la main sur le parti après les flottements enregistrés, à la suite de l’avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), témoigne, selon des militants, de leur volonté de rejouer les premiers rôles sur l’échiquier politique national. C’est dans ce sens que, succédant à Luc Oyoubi qui a assuré l’intérim durant ces 6 derniers mois et malgré les divergences, la nouvelle Secrétaire générale, Angélique Ngoma a déclaré : ««il nous revient de faire de notre formation politique ce que nous souhaitons qu’il soit».

Pour Paul Biyoghé Mba, cette cérémonie s’inscrivait dans le processus de relèvement du PDG. «Nous devons nous considérer comme les maillons d’une même chaine», a-t-il dit, ajoutant qu’il mettra davantage l’accent sur la refondation. L’ancien Premier ministre entend bannir les improvisations, l’amateurisme et autres éléments ayant plombé l’efficacité de leur écurie politique. «La balle est dans notre camp», a-t-il fait savoir, indiquant qu’«en réalité, il ne doit pas avoir de coupure entre les militants du PDG et le peuple gabonais».

A tête du Secrétariat général, la promue reconnait d’emblée que «la tâche est immense». «Nous mesurons, les Secrétaires généraux et moi, le travail qui nous attend. Mais, nous savons en toute confiance que nous ne sommes pas seuls parce que les militants d’hier, d’aujourd’hui et de demain seront toujours là pour accompagner l’œuvre entamée, il y aura bientôt 56 ans», a-t-elle fait savoir.

Angélique Ngoma indique de même que «le 30 août 2023 a été un important moment de questionnement» sur leur appartenance à cette formation politique. Dans ce sillage, elle fait observer qu’«il faudra avoir le profil bas, faire l’autocritique». Pour la nouvelle promue, c’est par leur engagement individuel et collectif qu’ils seront forts.

L’ancien Secrétaire général par intérim est revenu sur ses 6 derniers mois à la tête du parti. Il a raconté ses déboires, soulignant que seuls quelques courageux acceptaient de revenir au siège de Louis. Mieux, Luc Oyoubi a fait savoir que le parti n’avait plus de fonds pour faire face à ses charges durant cette période. Toutefois, ils ont fait ce qu’il y avait à faire, organisant plusieurs séances de travail, préparant les propositions pour le Dialogue national, ainsi que les Assises d’autocritique et de refondation et la prochaine célébration de l’anniversaire du Parti. Il n’en part que satisfait des actions menées à la tête de sa formation politique.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Akoma Mba dit :

    Si vous avez un minimum de dignité et de honte,dissolvez cette pourriture de parti voleur et assassin.

Poster un commentaire