Le ministre de la Pêche a lancé, le 2 juillet à Libreville, le système de suivi des embarcations de pêche artisanale maritime. A travers ce projet, qui permettra notamment de mieux contrôler les débarquements et les déclarations de capture, le Gabon devient le leader sur la gestion durable des activités de pêche artisanale.

Quelques embarcations de pêche artisanale déjà équipées de la balise ‘’Nemo’’, le 2 juillet 2021 à Libreville. © Gabonreview

 

Le Gabon a décidé de renforcer la surveillance des activités liées à la pêche, mieux contrôler les débarquements et les déclarations de capture. En effet, le pays a lancé, le 2 juillet à Libreville, le système de suivi des embarcations de pêche artisanale maritime. «Nous pouvons dire que le Gabon sera le premier au monde à équiper l’intégralité de sa flotte, soit environ 1000 pirogues avec ce type de balise. Et ce, conformément à la vision du Gabon Bleu du président de la République», a déclaré le ministre de la Pêche, précisant que le dispositif est encadré sur le plan juridique par l’arrêté n°28 du 16 décembre 2020 instituant le système de suivi, positionnement et localisation des pirogues de pêche artisanale.

Biendi Maganga Moussavou (chemise blanhe) et ses collègues du gouvernement (Lee White et Michaël Moussa Adamo – en costume) s’imprégnant du fonctionnement de la balise satellitaire. © Gabonreview

Selon Biendi Maganga Moussavou, l’utilisation de ces balises va être généralisée et permettre notamment de s’assurer du débarquement effectif des produits halieutiques de la pêche dans les cinq nouveaux centres de pêche qui seront inaugurés très prochainement. «Aussi, ces balises permettront sur le plan sécuritaire, de mieux surveiller le plan d’eau pour lutter contre l’immigration clandestine et les trafics de tout genre, contribuer à l’amélioration de la surveillance des aires marines protégées et aussi faciliter les sauvetages en mer en cas d’incident lié à la navigation», a ajouté le ministre de l’Agriculture.

Des données fiables et sécurisées

De type ‘’Nemo’’, la balise satellitaire a été développée pour le Gabon par CLS. «Il s’agit d’une balise VMS robuste, durable, économique, simple d’utilisation et installation, conçu pour l’environnement marin et rechargeable via un panneau intégré», a déclaré le directeur général de Canopé, société de service spécialisée dans la géolocalisation des moyens de transport et l’exploitation des données de terrain. «Cette balise a une couverture satellitaire mondiale, une fréquence d’émission de 30 minutes. Les données sont fiables et sécurisées, permettant notamment un reporting automatique», a ajouté Laurent Valeri.

A travers ces balises, le Gabon s’ancre dans ses enjeux économiques concernant la pêche artisanale, tout en tentant d’améliorer les conditions de travail des acteurs de cette filière. En gros il s’agit d’adopter les technologies ayant connu un succès dans le suivi de la pêche industrielle en les adaptant à la pêche artisanale. Avec ce dispositif, «le Gabon devient le pays leader sur la gestion durable des activités de pêche artisanale», a conclu Laurent Valeri.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Fénomène dit :

    Mort de rire.

    Quelle bande d’ignares ces fonctionnaires de la pêche.

    Il suffit juste de la couvrir avec un bout de papier aluminium…. et elle ne signalera rien du tout.

    Aussi, avec la couverture nuageuse au Gabon, c’est pas dit qu’elle fonctionne même un petit 50%.

    Qui plus est, au Gabon ce n’est même pas de la pêche artisanale aux standards internationaux à proprement parler… c’est de la pêche ancestrale en hors-bord.

    En Europe, la pêche artisanale est artisanale si un artisan pêcheur à moins de plus de 5 CHALUTIERS…

    Ici au Gabon nous parlons de ridicules coques appelées pirogues et des efforts de pêche ridicules…

    C’est maintenant très clair… il n’y aura plus de capitaine sur les marchés puisque c’est le poisson qui est pêche en zones dites « interdites ».

    Les problèmes de pêche au Gabon ne viennent pas des pirogues, mais des chalutiers chinois légaux et de la pêche illicite par des chalutiers PIRATES. Mais, ceux-là arrosent grassement les autorités donc il faut trouver d’autres boucs émissaires… les misérables pêcheurs artisanaux.

    Conclusion :

    1. Ce très mauvais Biendi Maganga Moussavou vient de se voir attribuer la palme d’or de la conn*rie. Félicitations à ce couillon de service.

    2. Son maitre roastbeef le dénommé Le(e) BLANC (Lee Whihte) va encore s’en mettre plein les poches sur ce contrat.

    3. Argent gaspillé, car ses balises qui coutent très chères n’auront une durée de vie n’excédant pas les 12 mois calendaires en utilisation sur pirogue (espace restreint, violent et extrêmement rude, elles ne sont pas conçues pour cela.)

    4. Il va falloir payer l’abonnement mensuel pour avoir accès aux données… c’est surtout là que ça va foirer.

    5. Gabegie, idiotie = argent gaspillé…

    6. L’État doit arrêter de dire qu’il n’a pas d’argent quand on voit ce genre de gaspillage inutile. Argent qui plus est emprunté au FMI et remboursé par les générations à venir.

    7. En Attendant, idiot Maldi Moussavou et Le Blanc auront bien mangé.

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