Outre la réduction des importations des produits halieutiques, les experts du Groupe de la Banque mondiale qui ont récemment échangé avec le ministre Pascal Houangni Ambouroue à Libreville ont dit être convaincus de la capacité du Gabon à créer des milliers d’emplois dans le secteur de la pêche. L’institution bancaire réitère sa disponibilité à accompagner les autorités dans ce projet.

Les représentant des deux parties au terme de leurs échanges, le 29 mars 2023. © Min. Pêche & Economie maritime

 

Elle l’avait déjà exprimée en juillet 2022, la Banque mondiale a réitéré la semaine dernière sa disponibilité à accompagner les autorités gabonaises dans le développement du secteur de la pêche dont elle est convaincue des potentialités, notamment en termes de création d’emplois. «Oui, c’est important de protéger les écosystèmes, mais il faut également travailler avec ces écosystèmes pour créer de l’emploi», a estimé Benjamin Herzberg, spécialiste à la Banque mondiale, assurant qu’«il y a au Gabon d’énormes ressources qui pourraient se développer» et profiter particulièrement aux populations locales, notamment les jeunes.

Pour ce faire, l’expert, qui en a discuté avec le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime Pascal Houangni Ambouroue, a affirmé que la Banque mondiale était prête à travailler avec le gouvernement gabonais en vue de «redémarrer la petite industrie locale de la pêche qui a beaucoup diminué ces dernières années». Le tout, a-t-il garanti, «en ayant un comportement durable».

Au siège du Groupe, à Washington (États-Unis d’Amérique), l’on est également convaincu qu’en développant des petites industries locales de pêche, le Gabon parviendrait à réduire ses importations de produits halieutiques.

 

 
GR
 

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