À la faveur de la cérémonie d’ouverture officielle de la 4e Conférence dédiée, mercredi 7 février à Libreville, Sylvie Nguembhyt, patronne de la DGMP, a animé un exposé sur la notion et le bienfondé de la planification de la passation des marchés publics. Spécialiste en question financière, elle a assuré que le respect des normes en vigueur vise au final l’amélioration des conditions de vie des Gabonais.

La Commissaire générale Sylvie Nguembhyt, patronne de la DGMP, le 7 février 2024. © D.R.

 

Moment de l’exposé. © D.R.

Quelques heures avant le déploiement des experts de la direction générale des Marchés publics (DGMP) auprès des Autorités contractantes des différentes administrations cibles, l’auditorium de l’Immeuble Arambo a accueilli mercredi la cérémonie d’ouverture officielle de la 4e édition de la Conférence sur la planification de la passation des marchés publics. Une cérémonie à la faveur de laquelle la Commissaire générale Sylvie Nguembhyt a animé un exposé succinct sur certaines notions fondamentales, à l’instar de celle des «marchés publics», avant d’évoquer les normes en vigueur en matière de passation, de présenter le «Plan de passation» et ses avantages. Un exemple dudit plan a été donné à voir à l’auditoire.

Si la patronne de la DGMP a d’abord tenu à dire ce qu’est exactement un marché public, le présentant comme un «contrat écrit, à titre onéreux, conclu par l’autorité contractante avec une personne physique ou morale de droit public ou privé» pour la réalisation de travaux ou la fourniture d’un service ou d’une prestation intellectuelle, elle  a surtout rappelé que cet accord est soumis au respect des dispositions de l’article 46 du Code des marchés publics, qui impose au préalable que l’autorité contractante ait élaboré un plan de passation des marchés publics (PPM). Il s’agit, a-t-elle expliqué, d’un plan prévisionnel simplifié et d’un plan annuel détaillé dont elle a montré un exemple. L’exposante n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler que «seuls les projets inscrits dans ces plans prévisionnels sont pris en compte» par l’administration dont elle a la charge. 

Vue de l’auditoire. © D.R.

La Commissaire générale Sylvie Nguembhyt a donc indiqué que, «dans le cadre des marchés publics, la planification consiste à définir un calendrier du processus de passation des marchés dans le but de satisfaire les besoins exprimés par les autorités contractantes». En son absence, pas d’exécution de budget. Or, a-t-elle conclu : «Le plan de passation des marchés publics est un document de programmation qui permettra à l’autorité contractante de maîtriser et d’étaler dans le temps, de façon harmonieuse et efficace, le processus de passation de ses marchés en vue de leur exécution.»

À préciser que les principales cibles des séances de sensibilisation-formation démarrées ce jeudi 8 février à l’initiative de la DGMP sont les administrateurs de crédits de l’État, des collectivités locales, des établissements publics et tous les autres organismes étatiques ou financés en majorité par l’État. «À chaque début de l’exécution budgétaire, la DGMP est mobilisée pour accompagner les administrations sectorielles dans l’élaboration des PPM afin qu’elles se conforment aux dispositions de l’article 46 du Code des marchés publics». Cette année, dans un contexte de restauration des institutions, ce sera plus que jamais le cas, a promis l’exposante. Les ateliers en cours dureront trois semaines.

 

 
GR
 

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