Dépêchée depuis Libreville à la demande du commissariat de Port-Gentil, l’unité spéciale d’intervention des Forces de police nationale a effectué une rafle, le mardi 24 janvier dernier, dans plusieurs quartiers malfamés de la capitale économique. L’opération a permis d’appréhender près de 40 malfaiteurs présumés, dont certains en possession de stupéfiants et d’armes.

Vue de quelques-uns des malfaiteurs présumés. © Gabonreview

 

Présentés à la presse, mercredi 25 janvier, 12 malfaiteurs présumés devraient très bientôt être déférés à la prison centrale de Port-Gentil. Il s’agit d’une partie des victimes de la rafle effectuée 24 heures plus tôt par l’Unité spéciale d’intervention diligentée de Libreville à la demande du commissariat central de Port-Gentil. La douzaine d’«éperviers» est soupçonnée, entre autres, de plusieurs cas de vols, y compris à l’arraché (téléphones portables, sacs à main) et de vente de produits prohibés (chanvre indien, cocaïne, héroïne, médicaments). Des faits perpétrés dans les artères de la capitale économique du Gabon ces derniers mois.

Quelques effets prohibés détenus par les bandits présumés. © Gabonreview

«Les policiers, en venant, m’ont saisi avec du Tramadol. J’avais cinq plaquettes et une petite pousse de cannabis. Oui, je consomme régulièrement du chanvre et du Tramadol depuis petit. On en vend quelquefois à des clients», a avoué Rudy Vanel Nguema, une des jeunes femmes interpellées. «Moi, j’ai été attrapé avec de l’héroïne, deux petits trucs de 6 000 FCFA chacun (que) je suis allé acheter au ghetto pour un petit à moi. Ce n’est pas la première fois que j’en achète», a confié un autre. Tentant de convaincre sur son innocence, une autre des jeunes femmes accusées, Audrey Dimitri Boussougou, a pour sa part juré qu’elle ne savait pas ce qu’elle transportait au moment de son interpellation : «J’ai pris le sac qu’un client avait laissé au bar pour le lui remettre, et c’est là qu’on m’a prise. Je ne savais pas qu’il y avait 13 bottes de chanvre dedans.» 

Si l’opération a été lancée, c’est que depuis plusieurs mois les plaintes des populations n’en finissaient plus d’arriver au commissariat. Le phénomène des violences avait connu une ampleur non négligeable, au point que l’unité de Libreville avait été sollicitée pour y mettre fin, en collaboration avec les éléments de Port-Gentil. La quiétude est quelque peu revenue à Matanda, Banco, Sindara et au Quartier-Chic. Pour l’heure, seuls 12 des 38 malfaiteurs présumés interpellés seront bientôt présentés au Procureur de la République pour détention d’armes et de produits prohibés. Les 26 autres font actuellement l’objet d’examen de situation. 

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Nze ondo Freed Vanessa dit :

    Je m’appelle Freed Nze Ondo et je suis harceler sexuellement par le maire de la commune de Port-Gentil, monsieur Tchango. Que dois-je faire?

Poster un commentaire