Les postiers membres du Syndicat national des agents de la Poste (Synaposte) ont annoncé le 22 juin une grève de 72h. La grève qui se tient du 23 au 25 juin vise à attirer l’attention du gouvernement sur les maux qui minent cette institution.

Pierre Chérubin Bayonne lors d’une précédente Assemblée générale. © Gabonreview

 

Le Syndicat national des agents de la Poste SA (Synaposte) a annoncé le 22 juin une grève générale de 72h. «C’est en fait un appel au gouvernement pour dire, essayez de mettre en œuvre tout ce qu’il faut pour non seulement relancer cette belle institution qu’est la Poste avec tous les services universels qu’on offre à toute la population», a expliqué Pierre Chérubin Bayonne, le secrétaire général adjoint du Synaposte. Selon lui, depuis plusieurs années, le Synaposte dénonce les mêmes maux mais constate qu’aucun effort n’est fait pour améliorer la stabilité sociale au sein de cette institution. «Nous avons décidé de revenir vers le gouvernement pour prendre des mesures coercitives sur la direction générale de la Poste», a-t-il fait savoir.

Alors cette entrée en grève se tient en période de la paie des fonctionnaires, Pierre Chérubin Bayonne assure que la grève «ne vise pas à mettre en déroute nos compatriotes qui sont fonctionnaires». C’est pourquoi, a-t-il dit, «nous n’avons pas décrété une grève illimitée, elle est limitée dans le temps. Une grève de 72h». Le Synaposte qui appelle à une relance de l’activité de la Poste, souhaite que le gouvernement paie les arriérés de salaire ainsi que toutes les bonifications qui auraient «été confisquées par la direction générale». «Vous avez tout le personnel qui est en souffrance. Les salaires de mai impayés, nous n’avons pas scolarisé les enfants», a déclaré le secrétaire général adjoint du syndicat. Les agents pourraient reprendre le travail, le lundi 28 juin.

 
GR
 

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