En vue d’offrir une meilleure qualité de service aux usagers et dans le but de mettre un terme aux pratiques abusives ayant contribué à ternir l’image du Gabon sur Internet, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) annonce une migration technique de l’extension «.ga» à compter du mercredi 7 juin prochain.

© Gabonreview (montage)

 

À compter du mercredi 7 juin prochain démarrera la migration de l’extension gabonaise «.ga». L’annonce a été faite ce mercredi 31 mai par l’Aninf qui prévient déjà que l’opération entraînera des perturbations chez les utilisateurs, qu’ils se trouvent au Gabon ou hors du pays. Et si l’Agence rassure quant à la continuité du service, grâce notamment à l’aide des instances internationales du secteur, elle ne juge pas moins utile, voire nécessaire cette opération de bascule et de gestion de l’extension nationale.

Cette transition, justifie-t-elle dans un communiqué, répond à deux enjeux prioritaires : «offrir des services de qualité obéissant aux règles de référence du métier d’opérateur de registre (et) mettre un terme aux pratiques abusives, via la volonté de l’État gabonais, qui ont eu un impact négatif sur l’image du pays et son rayonnement sur Internet».

Le «.ga» pas assez populaire

Directeur général de l’Aninf, Aimé Martial Massamba rappelle par ailleurs qu’il s’agit d’une «décision stratégique» qui s’inscrit dans la continuité de la mission de l’Agence en ce qu’elle est tenue d’offrir des services de qualité, fiables et sécurisés à ses usagers. Cette décision, poursuit-il, témoigne également de l’engagement de la structure publique «à renforcer la souveraineté numérique du Gabon et à assurer une gestion responsable des ressources numériques».

Il reste que l’extension «.ga» est encore trop peu utilisée au niveau national. Sans nul doute parce qu’elle ne bénéficie pas d’une meilleure vulgarisation de la part de l’Aninf. La majorité des sites d’entreprises gabonaises sont hébergés hors du Gabon et ont choisi l’extension «.com». Certains usagers évoquent des es tracasseries administratives et d’autres craignent des restrictions de la part de l’État.

 

 
GR
 

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