Alors que plusieurs médias ont rapporté que l’étude d’impact sur les projets menés par Olam au Gabon a été commissionnée par le président gabonais, l’entreprise Singapourienne a tenu à clarifier quelques inexactitudes.

Olam Gabon

En effet, précise un communiqué publié récemment, «l’étude d’impact socio-économique au Gabon a été commissionnée directement par le groupe Olam et non pas par le Chef de l’État comme le mentionnent certains communiqués. Cette décision s’inscrit en droite ligne avec la volonté d’Olam Gabon de maximiser les impacts positifs de ses investissements. Cette étude avait en outre pour dessein d’identifier les 5 principaux risques, afin d’en mitiger les effets et s’assurer du respect de la réglementation locale et des pratiques de gouvernance».

«Les conclusions devraient fournir un cadre clair et transparent garantissant la bonne exécution de l’ensemble du portefeuille de ces projets qui s’inscrivent dans le cadre du programme Gabon Emergent», a conclu le texte.

Pour rappel, selon cette étude, les projections financières de l’ensemble des projets font état d’un accroissement en moyenne de 1,1% du PIB hors pétrole par an, à l’horizon 2012, ainsi que d’une diversification de l’économie avec un poids de 47% du PIB primaire, contre 15% du PIB secondaire, à l’horizon 2022. Le document fait également état de la création de 26 000 emplois directs et indirects, ou encore de la croissance de 32% du solde de la balance commerciale.

Ce document avait fait l’objet d’une réunion d’évaluation par huit membres du gouvernement, le 21 mars dernier, autour de Régis Immongault, ministre de l’Industrie et des Mines. A l’issue de cette séance de travail, les participants avaient convenu de la mise en place d’un comité de pilotage, qui serait chargé de trouver des solutions aux contraintes relevées, de limiter les risques potentiels identifiés et grâce aux effets d’entrainement, favoriser le processus d’industrialisation de l’économie gabonaise ainsi que celui du développement des PME locales.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. La Fille de la Veuve dit :

    Si tel est le cas, pourquoi une etude commandee par une entreprise privee sur la « maximisation de l’impact positif de ses investissements », donc de ses profits ferait-elle l’objet d’une evaluation par 8 ministres du Gouvernement ? OLAM est-elle devenue une entreprise publique dont les interets preoccupe directement le Gouvernement. A moins que ce soit le Gouvernement qui soit au Service des interets prives d’OLAM ?

    Autant de questions auxquelles le Gouvernement ne repondra naturellement pas.

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