Les travaux du Comité régional d’agrément au tarif préférentiel généralisé de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), débutés le 20 février, s’achèvent ce 24 février. 304 produits sont soumis à l’agrément et s’ils remplissent les critères requis, ils circuleront librement dans la zone Cemac.

Pizolub Gabon est l’une des entreprises sollicitant l’agrément en zone Cemac. © D.R.

 

304 produits sont au centre des travaux du Comité régional d’agrément au tarif préférentiel généralisé de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui se déroulent à Douala, au Cameroun, depuis le 20 février. S’ils remplissent les critères requis, ils devront circuler librement dans la zone Cemac. «Ça ne paiera pas les droits de douane. Ce sera soumis aux tarifs préférentiels généralisés», expliquait à l’ouverture des travaux Jean Richard Ngouala, chef de section du tarif et du contrôle de l’application des règles d’origine de la Douane congolaise.

La vocation de ce processus d’intégration sous-régional est de booster la croissance de la sous-région qui est estimée à 3,5%. Le Gabon compte jouer sa partition en se positionnant parmi les acteurs majeurs dans les échanges commerciaux. Sur les 304 produits fabriqués par 25 entreprises installées dans les 6 pays de la Cemac, le pays a présenté 70 produits proposés par 4 entreprises.

«Pour le cas du Gabon, nous avons Pizolub, le groupe Fobert, Chimie Gabon et Soferga», a indiqué Chancia Obone Assoume, directeur du Commerce extérieur. Les 4 entreprises sont respectivement spécialisées dans la fabrication des lubrifiants, distribution des équipements et agroalimentaire, ventes de produits chimiques et production de matériaux à base d’acier. «Ce sont des sociétés qui en principe, sont spécialisées dans la transformation industrielle», a-t-elle indiqué.

«Pour la toute première fois, le Gabon présente 70 produits et nous pensons qu’à la prochaine session on pourrait bien dépasser les 70», s’est réjoui Michel Niama, commissaire de la Cemac, ce d’autant plus que d’ici décembre 2020, la Cemac veut porter la croissance de ses échanges à 10%. «Vous verrez bien pourquoi je suis tout à fait confiant. À croire que nous pourrions atteindre les 1000 produits dans la corbeille à l’horizon décembre 2020. Et c’est en cela que nous pourrions effectivement arriver à faire percevoir le fait que le commerce même des produits transformés dans notre sous-région, ne peut indéfiniment pas continuer à rester aussi bas : 3.5% et que l’on pourrait modestement se rapprocher des deux chiffres. C’est-à-dire, au moins 10% à l’horizon 2021», a-t-il déclaré.

Si les contrôles intempestifs dans la sous-région constituent un frein pour la circulation des produits, Michel Niama se veut rassurant. «Les mécanismes ont été mis en place. Maintenant, il nous reviendra de surveiller leur application», a-t-il dit. «Nous serons amenés à faire lever toutes ces barrières étant entendu que nous avons les polices des 6 États avec nous à partir du consensus que nous avons négocié le 15 novembre 2019 à Libreville», a-t-il précisé.

Si les contrôles intempestifs récurrents dans la sous-région constituent un frein pour la circulation des produits, Michel Niama se veut rassurant. «Les mécanismes ont été mis en place. Maintenant, il nous reviendra de surveiller leur application», a-t-il dit. «Nous serons amenés à faire lever toutes ces barrières étant entendu que nous avons les polices des 6 États avec nous à partir du consensus que nous avons négocié le 15 novembre 2019 à Libreville», a-t-il précisé.

 

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