Réunis à Libreville le 3 mars, les commerçants grossistes ont menacé d’entrer en grève dans deux semaines. Ils déplorent l’augmentation du taux des taxes douanières et les contrôles intempestifs sur la Nationale 1.

Excédés par l’augmentation du taux des taxes douanières et les contrôles intempestifs sur la Nationale 1, les commerçants pourraient entrer en grève le 17 mars. © D.R.

 

Excédés par l’augmentation du taux des taxes douanières entre Eboro (Cameroun) et Libreville et les contrôles intempestifs sur la Nationale 1, les commerçants grossistes sont en colère. Réunis le 3 mars à Libreville, ils ont menacé de déclencher une grève dans deux semaines, le 17 mars, si le gouvernement ne se penche pas sur le cas.

«Nous ne voulons plus continuer à fournir des efforts en vain», a affirmé le coordonnateur général de l’association des commerçants grossistes. «Nous voulons entrer en possession de nos maigres bénéfices», a indiqué Nestor Menie Mengomo, relayés par Gabon 1re. Entrés en grève au début du mois de février, les commerçants grossistes avaient repris leurs activités après des garanties données par le gouvernement quant à la réduction des postes de contrôle sur leur trajet. Depuis, rien n’a été fait et les commerçants sont toujours dans la tourmente.

«Nous constatons que plus faisons la volonté du gouvernement, plus nous nous enlisons dans une situation où nous perdons de l’argent. De 2005 à 2007, nous ne payions plus de taxes douanières. Mais depuis 2008 à ce jour, nous subissons un véritable calvaire», a regretté Nestor Menie Mengomo. Bananes, oignons tomates sont quelques-uns des produits des commerçants grossistes font régulièrement acheminer à Libreville. Une grève des commerçants pourrait conduire à une pénurie de vivres frais sur les étals de Libreville et ses environs.

 
GR
 

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