A travers un tweet le 14 mars, soit 48 heures après le discours d’Ali Bongo lors du 54e anniversaire du Parti démocratique gabonais (PDG), le porte-parole de la présidence de la République a affirmé qu’Ali Bongo n’a jamais dit qu’il était candidat à la présidentielle. Pour Jessye Ella Ekogha, Ali Bongo s’est plutôt adressé à des gabonais qui «confondent leurs rêves à la réalité».

L’annonce subtile, le 12 mars 2022, de la candidature d’Ali Bongo serait un subterfuge. © D.R.

 

«2023 approche à grand pas. Je serai là avec vous. Pour vous. La seule issue sera la victoire. Une victoire franche, nette, indiscutable. Pour que le travail commencé soit achevé». Pour Jessye Ella Ekogha, ces phrases alignées par Ali Bongo le 12 mars lors du 54e anniversaire du Parti démocratique gabonais (PDG) avec en prime, une allusion à 2023, date de la prochaine présidentielle au Gabon, ne sont en rien une déclaration de candidature. Sans plus d’explicitation, alors que l’opinion y avait lu une déclaration subtile de candidature, il a dans un tweet le 14 mars, soit 2 jours après le discours d’Ali Bongo, affirmé qu’il n’en est rien.

Le tweet de Jessye Ella Ekogha. © Capture d’écran/Gabonreview

«Ce 12/03, le @PresidentABO n’a jamais dit qu’il était (pour l’instant en tout cas) candidat à la présidentielle», a tweeté le porte-parole de la présidence de la République 48h après. Le temps d’une réflexion pour lui-même de comprendre le message d’Ali Bongo ou histoire de ramener le suspens autour de la candidature, pour un 3e mandat, d’un Ali Bongo plutôt affaibli par un Accident cardio-vasculaire (AVC) ? Des interrogations qui taraudent bien d’esprits depuis ce tweet, quand bien même, Jessye Ella Ekogha réduit le message d’Ali Bongo aux piques lancés à certains «compatriotes».

«En revanche, il a évoqué ‘’ceux qui confondent leurs rêves avec la réalité’’. A ceux-là, je comprends l’impatience mais… toute chose vient à point à qui sait attendre !», a poursuivi le porte-parole de la présidence dans le même tweet. Qu’à cela ne tienne, dans son élan, le 12 mars, Ali Bongo se référant indubitablement à 2023, a envoyé ses camarades sur le terrain «porter haut et fort le message du PDG».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Rene-Paul Delannoy dit :

    Le suspense viendrait d’une candidature en suspens,plus correctement écrit.

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