L’affaire de la prise d’otages à Ndoulou ayant débouché sur la mort de Glenn Patrick Moundende est loin d’être close. Le 13 août, maître Jean-Paul Moumbembe a annoncé avoir été mandaté par la famille du jeune défunt pour déposer plainte contre X auprès du procureur de Mouila. Le parquet est donc invité à diligenter une enquête afin de faire jaillir la lumière sur l’affaire et rechercher les auteurs de ce que l’avocat et la famille présentent comme un assassinat.

Des membres de la famille de Glenn, en juillet 2023 à Libreville. © GabonReview (Montage)

 

L’affaire de prises d’otages dans le département de Ndoulou ayant occasionné l’assassinat de Glenn Patrick Moundende en juillet dernier, vient de connaitre un rebondissement, avec la plainte contre X introduite auprès du procureur de Mouila le 13 août par la famille de Glenn à travers maître Jean-Paul Moumbembe.

Affirmant avoir été mandaté par la famille de Glenn, l’avocat dit avoir saisi le procureur de Mouila pour «assassinat et destruction de biens». À travers cette plainte, le procureur sera amené «à diligenter dans les prochains jours, des enquêtes avec l’aide des officiers de police judiciaire, entendre toutes les personnes impliquées dans l’affaire afin de connaitre les faits et de rechercher des auteurs de l’assassinat de mon client», a expliqué maître Moumbembe affirmant que Glenn Patrick Moundende a été «tué par balles».

Pour rappel, l’affaire avait déclenché le 18 juillet dernier aux environs de midi au poste de la Jonction Coucal opéré par la compagnie Addax Petroleum dans le département de Ndoulou.  Armé d’un fusil de chasse et d’un ceinturon de cartouches, Glenn Patrick Moundende, aurait pris en otage deux agents (un superviseur de sécurité et un chauffeur) de la société MO Sécurité, sous contrat avec Addax.

Dans une vidéo de sa réalisation, postée depuis sa forêt refuge, Glenn Patrick Moundende dénonçait le manque d’investissements des entreprises pétrolières dans la région, malgré leurs revenus considérables. Il expliquait par ailleurs que les populations locales n’avaient ni école ni dispensaire et que les rivières étaient polluées et qu’il n’y avait ni eau potable ni électricité. Il avait été neutralisé deux jours plus tard par les forces de l’ordre aux alentours de 22h. L’affaire devrait, selon l’avocat, être traitée dans les prochains jours.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. autochtone dit :

    Les avocats du Gabon ne sont pas forts.
    face à un fait avéré, il faut directement porter plainte à l’état gabonais. pour quoi tergiverser ?

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