Le ministère du Pétrole a publié, le 1er juillet, le prix de vente des produits pétroliers aux consommateurs pour juillet 2022. Le gouvernement a maintenu stables les prix du carburant à la pompe, mais a décidé de surtaxer le prix pour les industriels et les gros consommateurs. 

Une station-service Total Gabon, en février 2017, à Libreville. © REUTERS/Mike Hutchings

 

Après l’interdiction faite aux industriels de se ravitailler en carburant dans les stations-service, le gouvernement enfonce le clou. Le ministère du Pétrole vient de publier le prix de vente des produits pétroliers aux consommateurs pour juillet 2022. Si la tarification est maintenue stable pour le consommateur lambda, elle est en revanche surtaxée pour les industriels et gros consommateurs.

En effet, le prix de l’essence pour les industriels est fixé à 835 francs CFA le litre, contre 605 francs pour les ménages à la pompe. Idem pour le prix du gasoil, qui est maintenu à 585 francs CFA dans les stations-service, contre 830 francs CFA pour les industriels dans leurs lieux de ravitaillement. Même logique pour le pétrole, dont le prix du litre est fixé à 450 francs CFA dans les stations-service et à 930 francs CFA pour les industriels. Par ailleurs, le prix de la bouteille de gaz butane est de 5950 francs CFA.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de la politique de stabilisation des prix des produits pétroliers qui, selon le ministère du Pétrole, est «exclusivement destinée aux ménages». Il s’agit, par ailleurs, d’une recommandation du Fonds monétaire international (FMI), qui pense que tout le monde n’a pas besoin d’être subventionné, en l’occurrence les industriels et certaines administrations.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. IMAJ241 Patrick dit :

    Vraiment, je me demande si nos dirigeants, ont conscience de ce qu’ils font.
    L’industriel n’est qu’un intermédiaire. Il récupère tout ce qu’il introduit dans le circuit de production.
    En somme si le prix du carburant augment pour la SMAG ou pour Logimar, c’est le citoyen lambda comme vous dites qui va devoir débourser un plus gros montant.
    La vraie solution est le déclenchement d’un plan Marshall pour la restructuration de la sogara.
    Nommer un PCA qui n a aucune connaissance du secteur, c’est augmenter le risque de catastrophe de cette entité haut combien vital.
    Si vous laissez l’enclume à un enfant, il l’utilisera pour casser les noisette.

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