Dans le cadre du programme «Femme d’Avenir», la ministre du Commerce et des PME-PMI a échangé, le 29 février dernier, avec les femmes entrepreneures de ce programme. Sous le thème «Être femme entrepreneure/intrapreneure : enjeux et défis», les participantes ont été édifiées sur le processus d’attribution d’agrément, la création d’entreprises, le financement, l’accompagnement et l’ouverture aux marchés extérieurs.

La ministre des PME-PMI, Paulette Parfaite Amouyeme Ollame Divassa au cours de son intervention, le 29 février 2024. © D.R.

 

La ministre du Commerce, des PME-PMI en charge des Activités génératrices de revenus (AGR), Paulette Parfaite Amouyeme Ollame Divassa a rencontré le 29 février 2024 la nouvelle génération des femmes entrepreneures du programme «Femmes d’Avenir», en présence des membres du groupe Eramet. Cette journée de partage et d’échange organisée sous le thème «Être femme entrepreneure/intrapreneure : enjeux et défis» a permis aux participantes d’être édifiées sur le processus d’attribution d’agrément, la création d’entreprises, le financement, l’accompagnement et l’ouverture aux marchés extérieurs.

L’objectif était d’aider les femmes de la deuxième promo du hub «Femme d’Avenir» à se positionner comme des créatrices de changement aussi bien en tant qu’entrepreneures ou intrapreneures. Aussi, de leur donner des modèles de femmes excellant dans des milieux à forte concentration masculine, mais également de les édifier sur l’essor des PME PMI, la fiscalité pour les AGR et un accès facile au financement.

«Ce n’est pas facile de travailler dans un milieu à forte concentration masculine, mais lorsque les personnes sont professionnelles, il n’y a pas un réel problème, en tant que femme, vous devez vous dire que vous êtes une valeur ajoutée et vous devez faire votre travail avec fierté. J’incite les femmes à rejoindre tous les domaines de travail possibles, aucun domaine n’est réservé à un sexe spécifique», a déclaré Virginie de Chassey, directrice développement durable et engagement du groupe Eramet, tout en indiquant que pour exceller en entrepreneuriat, il faut se donner du courage, croire en ses rêves et relever chaque défi. 

Au Gabon, la compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) est également engagée au côté d’Eramet pour la promotion de l’entrepreneuriat local et féminin. «Il est urgent que les femmes deviennent indépendantes financièrement», a fait savoir Flore Mouélé,  directrice du développement durable à Comilog. Pour le directeur général adjoint du groupe BGFIBank, le rôle de la banque est de vendre de l’argent, elle est là pour donner des crédits et aider, accompagner les entrepreneurs à la réalisation de leurs projets, mais ces derniers doivent savoir qu’il y a des critères à respecter, apprend-on.

Une vue des panélistes et des participants. © D.R.

Dans son intervention, la ministre des PME-PMI s’est appesantie sur le statut de l’entrepreneur au Gabon. Le membre du gouvernement a parlé d’un projet de texte porté par son département ministériel auprès du président pour donner un statut juridique aux entrepreneurs gabonais. D’après elle, l’échec est le début de la réussite. 

L’entrepreneuriat féminin est en plein essor au Gabon, mais celui-ci n’aura pas la résonnance qu’il faut si les femmes ne sont pas accompagnées dans la création de leurs entreprises. Le but est aussi qu’elles ne se limitent pas à une production locale, mais qu’elles visent une production internationale. C’est la raison d’être du Women in Africa (WIA), former, accompagner pour enfin aider à accéder aux financements internationaux pour avoir des entreprises durables et viables.

«Femme d’avenir» est le résultat du partenariat entre l’État gabonais, le groupe Eramet et Women in Africa favorisant l’accompagnement, la formation et l’implémentation des femmes dans le secteur des PME. Ce programme est à sa deuxième promotion et accompagne une centaine de femmes gabonaises ayant des projets à fort impact social.

 
GR
 

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