Le président camerounais, Paul Biya, a signé le 26 août dernier un décret autorisant son ministre de l’Économie, Alamine Ousmane Mey, à signer avec la Deustche Bank Italy, un accord de prêt. Garanti par le groupe financier italien SACE, il servira pour le financement de la première phase du projet de construction de la route Olounou-Oveng-frontière Gabon-pont sur le fleuve Kom (tronçon carrefour Olounou-Mvan).

Tout est réuni pour le démarrage de la première phase du projet de construction de la route Olounou-Oveng-frontière Gabon (Illustration). © RNL/Gildas Nabeza

 

Malgré la lenteur de la réalisation des projets intégrateurs en vue d’une réelle intégration au sein de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac), les choses bougent tout de même. Le 26 août dernier, le président Paul Biya du Cameroun a autorisé son ministre de l’Économie, Alamine Ousmane Mey, à signer avec la Deustche Bank Italy, un accord de prêt, d’un montant de 93,89 millions d’euros, soit 61,5 milliards de francs CFA. Cet argent devrait servir à la construction du corridor reliant le Cameroun au Gabon en passant par Sangmélima, dans le Sud camerounais.

Avant cette étape, en février 2021, le ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, avait signé un contrat commercial d’un montant prévisionnel de 67 milliards de francs CFA avec l’entreprise italienne Seas. Un montant initial qui a donc été revu à la baisse à 61,5 milliards de francs, rapportent les médias camerounais.

Ce financement concerne la première phase 1 du projet de construction de la route Olounou-Oveng-frontière Gabon-pont sur le fleuve Kom. Ce qui représente 70 kilomètres sur un linéaire total de 105 kilomètres.

Le projet prévoit une route de 1 x 2 voies de 3,5m d’une vitesse de référence de 60 km/heure. Il est prévu une réalisation de 59 ouvrages de drainage transversal ; 13 ponts de longueurs diverses pour un linéaire total de 260 ml ; l’aménagement des carrefours ; la réalisation des signalisations horizontales et verticales et des équipements de sécurité. La durée d’exécution des travaux est de 24 mois.

Ce contrat prend également en compte les contrôles technique et géotechnique, la construction d’un poste de péage automatique, d’un poste de pesage, d’un poste de comptage. Le financement d’un plan de gestion environnementale et sociale avec la réalisation des infrastructures sociales au bénéfice des populations. Une opération visant à contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations de la zone d’intervention.

Ainsi, cette route va «faciliter, selon le ministère des Travaux publics, l’écoulement de la production agropastorale vers les grands pôles de consommation du pays et du Gabon ; à améliorer l’accès des populations aux infrastructures de base ; à améliorer les revenus des populations en facilitant l’écoulement de leur production».

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. pdgoye dit :

    coté Gabon ?

    Vous dormez pendant que les autres vont souscrire des prêts de développement ?

    8000 milliards cfa de dette zéro o quotient pr sylvia & fils!

  2. Serge Makaya dit :

    C’est triste 😥 pour des chefs d’état corrompus à 100%. Tout ce qu’ils ont volé aurait pu suffire à réaliser ce tronçon. Pitié !! A Ntare Nzame !!

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