Projet L7H : Les dernières indemnisations des populations impactées
Le gouvernement vient d’annoncer la poursuite de l’opération d’indemnisation des populations impactées par les activités de la société L7H Life Resources Gabon, dans la commune de Ntoum. Prévus le 17 janvier à Libreville, ces paiements s’effectueront au siège de Gabon Special Economic Zone (GSEZ).
L’indemnisation des populations impactées par le projet L7H, à Ntoum, s’achève le 17 janvier 2020. © friendsoftheearth.uk
L’indemnisation des populations impactées par les activités de la société L7H Life Resources Gabon, dans la commune de Ntoum, se poursuivra le 17 janvier à Libreville. Il s’agit des derniers paiements de l’opération d’indemnisation, lancée en août 2017.
«Conformément aux dispositions et aux évaluations faites par le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Urbanisme, le paiement des compensations se fera le vendredi 17 janvier 2020 dans les locaux de la direction générale d’Olam/GSEZ», a annoncé le ministère de l’Économie, le 9 janvier.
La dernière vague d’indemnisations concerne les populations des villages et quartiers Gnamoro, Ayeme plaine, Ayeme maritime, Okolassi, Sonadeci et Mitsaba. «La liste des personnes concernées sera affichée dans les différentes chefferies des quartiers et villages précités, 72 heures avant la date de paiement», a précisé le ministère de l’Économie.
Pour entrer en possession de leurs dus, les personnes concernées ont été priées de se munir d’une pièce d’identité en cours de validité (passeport, carte d’identité nationale ou une carte de séjour). Les absents, quant à eux, doivent se faire établir «une procuration auprès de la préfecture de Ntoum, à soumettre 72 heures avant les paiements à GSEZ».
La convention entre l’État et la société à capitaux indiens a été signée en novembre 2015. Pour son unité de transformation, L7H Life Resources Gabon a acquis une parcelle de 10 hectares au sein de la Zerp de Nkok, tandis que les activités d’élevage seront réalisées en dehors de ce site, sur des parcelles dont la superficie totale initiale est de 150 hectares. À long terme, 1 600 hectares de plantations de maïs seront développés pour l’alimentation animale.
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