Projet Movingui : Début imminent des travaux de déforestation 

Dans le cadre du projet Movingui, la Caisse de dépôts et consignation (CDC) annonce le démarrage imminent des travaux de déforestation de sa parcelle à Okolassi, dans la commune de Ntoum. Elle invite les populations impactées à prendre toutes les dispositions en conséquence.

La Caisse de dépôts et consignation (CDC) annonce le démarrage des travaux de déforestation du projet Movingui. © D.R.

À la suite de paiements des populations impactées par la mise en œuvre du projet Movingui dans la zone d’Okolassi, une localité située dans le 2e arrondissement de Ntoum, la Caisse de dépôts et consignation (CDC) va entamer une nouvelle phase de ce projet, selon un communiqué de l’institution.

Cette dernière consiste au lancement imminent des travaux de déforestation des lots 2 à 5 de cette parcelle. «Le CDC vient par le présent communiqué notifier officiellement à l’ensemble des populations impactées, que les travaux de déforestation des 335 hectares restants à savoir, les lots 2, 3, 4 et 5 de sa parcelle à Okolassi, débuteront incessamment», indique la caisse.

Une opération qui fait suite au délai de six mois, arrêté lors de la consultation publique du 15 mars 2023 tenue à la mairie de Ntoum, pour les récoltes par les populations recensées. Cela est arrivé à son terme le 15 septembre 2023 et à titre exceptionnel, une période de grâce supplémentaire de quinze jours a été accordée. «Nous vous saurions gré de prendre toutes les dispositions en conséquence», a souligné la CDC. 

Par ailleurs, selon l’institution financière, le processus de retrait des chèques lié à l’opération de libération du site du projet suit son cours au siège de l’institution pour les bénéficiaires ne les ayant pas encore retirés à ce jour.

Le projet Movingui vise à terme à mettre à la disposition de la population des terrains avec des titres fonciers entièrement aménagés. Il est aussi question de construire une ville à vocation universitaire et technologique. L’objectif est de mettre à disposition 5 000 parcelles viabilisées à moindre coût pour la population gabonaise.