Conduite par le vice-président indien Muppavaru Venkaiah Naidu, une délégation d’hommes d’affaires de l’Inde séjourne à Libreville dans le cadre d’une visite de prospection. Entre échanges B2G sur les politiques et projets sectoriels par ministère et B2B via forum d’affaires le 1er juin, l’idée est de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays et accroître la présence indienne au Gabon. Ce dans des secteurs tels que l’exploitation minière, l’enseignement supérieur et la recherche, l’agroalimentaire, les transports.

S.E. Venkaiah Naidu, Vice-président de la république de l’Inde, accueilli par la Première ministre, le 30 mai, à Libreville. © Facebook

 

Arrivée au Gabon ce 30 mai, une délégation d’hommes d’affaires de l’Inde conduite par le vice-président indien Muppavaru Venkaiah Naidu séjourne à Libreville dans le cadre d’une visite de prospection. Objectif, permettre aux entreprises gabonaises d’engager et d’établir des relations d’affaires avec leurs homologues de l’Inde. Plus globalement, renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays et accroître la présence indienne au Gabon. Ce d’autant plus que ces hommes d’affaires sont membres de la Confédération de l’industrie indienne (CII), une organisation patronale, dirigée et gérée par l’industrie de l’Inde.

Riche de 9 000 membres des secteurs privé et public, y compris des PME et des multinationales, la CII jouit d’une adhésion indirecte de plus de 300 000 entreprises, de 286 organismes industriels sectoriels nationaux et régionaux. Une aubaine pour le Gabon qui enregistre déjà quelques investisseurs indiens sur son sol. Cette mission de prospection viendra d’ailleurs en complément de l’investissement des entreprises indiennes déjà installées dans le pays, avec comme ambition de bénéficier des «conditions avantageuses» du nouveau cadre des affaires au Gabon. Entre autres, les opportunités offertes par les ZES et ZIS gabonaises en plus de la vingtaine d’entreprises d’origine indienne déjà installées dans la ZERP de Nkok.

En 2021, rappelle-t-on, les échanges commerciaux entre les deux pays ont, «pour la première fois atteint 500 milliards de FCFA en forte hausse de 263,1 % par rapport à 2020».  La présence de ces hommes d’affaires au Gabon se veut donc une opportunité pour accroître davantage les échanges et une occasion à saisir aussi bien pour le secteur privé que le secteur public gabonais, qui pourraient élaborer des partenariats aussi divers que variés. Le 1er juin, la délégation aura avec des membres du gouvernement, des échanges sur les politiques et projets sectoriels par ministère. Ces échanges B2G devraient se conclure par la signature d’un mémorandum entre la CII et le ministère du Commerce.

Mais aussi, un mémorandum d’entente (MOU) entre la CII et l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon). Viendront ensuite des échanges B2B qui procéderont un forum d’affaires Gabon-Inde.  Au nombre des secteurs d’activités qui seront à l’honneur, l’exploitation minière, l’enseignement supérieur et la recherche, l’agroalimentaire, les transports.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Echange GABON-INDE ….
    Un nain démographique face à un géant de plus d’un milliard d’habitants.
    A part les ressources naturelles qu’on a longtemps bradé à la France, que pouvons d’autres apporter sur le marché Indien? Quand on est nain démographique, il faut faire preuve de créativité, de capacité a évolué sur les plans technologiques et scientifiques pour se faire une place parmi les autres. Comme Israël par exemple qui brille dans le monde par ses produits de très haute technologie.
    Vendre éternellement les matières premières n’est pas une option durable, si seulement ceux qui dirigent le pays pouvaient le comprendre eux qui pour la plupart sont issues des filières économico-juridico-littéraires et qui sont très réfractaires à donner la place qu’il faut aux ingénieurs et techniciens dans la mise en place des politiques de développement. Avec la politique pour la politique on ne grandira jamais.
    L’Inde qui était dans les année 60 au même niveau de développement technico-scientifique que l’Afrique, voire en dessous, est celle aujourd’hui qui apporte la technologie à l’Afrique, comment le comprendre?
    Alors Gabon-Inde? Quelles retombées durables pour le Gabon? Attention au pillage complice de nos ressources naturelles. Les Emergents n’ont guère de scrupule surtout que le parlement complaisant leur est totalement acquis.

    • Serge Makaya dit :

      Il y a quelques années, des jeunes avaient confectionnés une voiture. Ils ont demandé un soutien à l’état et à des entreprises de chez nous. Ils n’ont reçus aucune réponse. Comment ne pas se décourager quant il n’y a pas de soutien de l’état ou des entreprises ? Ces jeunes avaient besoin d’être encouragés dans leur initiative. Ni l’état, ni aucune entreprise ne leur a apporté un quelconque soutien. Pitié. A Ntare Nzame.

      Autre chose: que les Gabonais n’attendent pas une quelconque aide de cet état voleur et assassin. Rien ne peut sortir de bon avec des voleurs et des assassins à la tête du pays. Mais qu’ils continuent à prendre des initiatives tels que : la fabrication de vélos, de voitures, de téléphones, de drones, etc. C’est l’union qui fait la force.

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