La désormais ancienne déléguée générale du Centre des libéraux réformateurs ((CLR) avait promis de s’exprimer sur la question, lors de son dernier point presse. Il reste qu’elle ne rejoindra pas le Parti démocratique gabonais.

L’ex-hiérarque du CLR et toujours présidente du mouvement dénommé l’Appel des Mille et Une, a-t-elle les épaules suffisamment larges pour créer, gérer une formation politique et briguer la présidentielle en 2023 ? © Montage Gabonreview

 

À la lumière des déclarations faites, il y a deux samedi sur le plateau de l’émission «C’est ouvert le samedi» sur Gabon 1ère, on en sait désormais un peu plus sur les intentions de celle qui a claqué «formellement et fermement» les portes du CLR le 4 mai dernier.

Une certitude : Nicole Assele a confié à Gabin Atiga qu’elle n’irait pas au parti des démocrates gabonais (PDG). Connaissant le tempérament de cette femme de caractère, à cheval sur les textes et procédures, l’annonce n’a que très peu étonné.

Pour certains commentateurs, son abstention d’une entrée au PDG serait motivée par un certain altruisme envers la cohorte de ses suiveurs également transfuges du CLR. Car, si Nicole Asselé, arrivant avec armes et bagages dans le bataillon PDG, peut assez vite se voir octroyer un poste dans la nomenclature, il n’en sera pas de même pour ceux de son sillage et pour bien d’autres intelligences qui lui manifestent leur sympathie ici et là et avec qui on la voit désormais régulièrement à London, où elle semble avoir établi son QG.

«Elle a pu nourrir de réelles inquiétudes sur ce sujet», estime le journaliste Arnaud Tchombo l’ayant souvent suivi. Et celui-ci d’ajouter : «parce que ceux qui croient la connaître disent d’elle qu’elle s’est toujours montrée soucieuse du positionnement de ses principaux lieutenants notamment

Des questions et des perspectives

Une question reste cependant en suspens : où donc ira Nicole Asselé et que fera-t-elle dans un avenir proche, si tant est que sa carrière politique ne fait que commencer, ainsi qu’elle l’affirme à qui veut l’entendre ? A-t-elle les épaules suffisamment larges pour créer, gérer une formation politique et briguer la présidentielle en 2023 ? On peut s’en douter.

Toujours est-il que dans la suite des confidences faites sur Gabon 1ère, on l’a entendu dire que l’option de la magistrature suprême est à totalement écarter. De ce fait, on peut aisément opiner que la fille du tonitruant patron du CLR lorgne plutôt sur d’autres strapontins et cercles de pouvoir.

Peut-être aspire-t-elle à une représentativité à l’Assemblée nationale et dans les collectivités locales, notamment les grandes mairies. Si cette option, qui semble se dessiner, venait à être adoptée Nicole Asselé et ses amis, malgré tout, auront bien besoin d’une chapelle… on ne sait sous quelle forme. Sauf à se positionner en indépendants. Dans tous les cas, la présidente du mouvement dénommé l’Appel des Mille et Une gagnerait à édifier l’opinion qui se perd en conjectures et supputations.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. aze dit :

    Avec un passé aussi lourd et sans jamais avoir marqué son époque en quoique ce soit, présente ce personnage controversé comme une référence est vraiment déplorable.
    Son propre père l’a chassé. Le sort actuel de la CNSS c elle qui a tiré le coup de grace et qui manipule en sous main l’actuel DG qui couvre leur gestion anterieur et actuelle.

    NON !
    Le Gabon a des vrais gens. Que GR fassent plus de place à la vertue qu’aux peu de vertue.

  2. Mezzah dit :

    Franchement on n’en a rien à foutre, tout ce que nous attendons c’est le changement de régime pour que tout ce beau monde rende compte et justifie de l’immense fortune dont ils disposent.
    Point barre

  3. Prince dit :

    La place de cette dame c’est en prison heureusement pour elle, elle porte le patronyme des intouchables du Gabon qui sont Asselé Bongo Dabany Valentin….. eux ils ont le droit de voler tuer la justice c’est pour les autres et pas eux

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