Le ministère en charge des Eaux et Forêts a annoncé, le 30 novembre, la poursuite de l’opération d’identification, de récupération et de valorisation des bois abandonnés sur l’ensemble du territoire, lancé depuis le 9 juillet 2020.

L’opération d’identification, de récupération et de valorisation des bois abandonnés sur l’ensemble du territoire par l’administration forestière se poursuit. © D.R.

 

Lancée le 9 juillet dernier dans les provinces du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo, l’opération d’identification, de récupération et de valorisation des bois abandonnés sur l’ensemble du territoire par l’administration forestière se poursuit. L’objectif de cette opération est d’évacuer les stocks de bois coupés illégalement à travers le territoire national et mettre fin à cette pratique, régulariser les activités dans le secteur et lutter contre la corruption.

«Dans ce cadre et sur la base de concertation avec les communautés locales, une partie des revenus issus de la valorisation des bois abandonnés sera reversée aux populations locales sous forme de financement direct de projets de développement communautaires tels que l’hydraulique villageoise, l’électrification des villages, la construction ou l’appui au fonctionnement d’écoles, le renforcement des infrastructures sanitaires et routières, et ceux liés à la gestion du conflit homme-faune», informe un communiqué du ministère.

Selon le département de Lee White, «la procédure mise en place exclue les auteurs ou complices des coupes illégales de toute rétribution pour optimiser les bénéfices de l’État ».

L’administration forestière estime que les bois abandonnés ou exploités sans autorisation sont la propriété de l’État. Par conséquent, cette opération participe à lutter contre la corruptionconformément à la vision du président de la République. Toutefois, cette action encadrée par l’arrêté N°0026MEFMEPCODDPAT du 25 mai 2020 devrait, selon l’ONG Brainforest, permettre dans le cadre de son exécution une «observation indépendante» pour assurer sa transparence. Sous ce regard, la «mise en place d’un comité ad hoc multi acteurs pour assurer le suivi de l’application de cette mesure» est fort utile.

 
GR
 

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