Mathias Otounga Ossibadjouo, récemment démissionnaire du Parti démocratique gabonais (PDG), a présenté officiellement, le 5 mars 2024 à Libreville, son nouveau parti politique, le Rassemblement d’éveil gabonais pour l’action, la restauration et le développement (Regard). Occasion pour l’ancien directeur adjoint de cabinet d’Ali Bongo, alors président de la République, de faire son mea culpa à la population.

Avec le lancement de son nouveau parti politique, Mathias Otounga Ossibadjouo ouvre une nouvelle page dans sa carrière politique. © GabonReview

 

Après avoir quitté le PDG, Mathias Otounga Ossibadjouo a pris la parole le 5 mars 2024, pour faire son mea culpa devant la nation gabonaise, reconnaissant les erreurs passées et appelant à un nouveau départ pour le Gabon. «Je confesse avoir péché. En pensées. En paroles. Peut-être par action; et par omission, mais certainement par solidarité. Qu’il m’en soit donc pardonné», a-t-il déclaré, soulignant que l’assumer ici et maintenant, c’est contracter un engagement. C’est décharger d’une part nombre d’amis, nombre de Gabonais qui osent encore croire en la nouvelle boussole qu’il souhaite incarner.

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Après s’être offert une repentance aux yeux de la population, Mathias Otounga Ossibadjouo a présenté son nouveau parti politique, le Rassemblement d’éveil gabonais pour l’action, la restauration et le développement (Regard). Ce parti se positionne comme une alternative centriste, cherchant à équilibrer l’égalitarisme et la hiérarchie sociale, tout en promouvant le progrès économique et social.

Le Regard s’engage à soutenir la transition politique actuelle, notamment à travers le Comité pour la transition et la restauration des institutions, présidé par Brice Clotaire Oligui Nguema. De plus, le parti entend participer activement au Dialogue national, visant à trouver des solutions aux défis politiques et sociaux du Gabon.

Avec le lancement de son nouveau parti politique, Mathias Otounga Ossibadjouo ouvre une nouvelle page dans sa carrière politique, soulignant la nécessité d’une nouvelle vision pour le Gabon, mettant fin au pessimisme ambiant et plaçant l’espoir et l’audace au cœur de la politique nationale. «Il faut, pour ce faire, s’autoriser une nouvelle vision. Claire, rigoureuse, vigoureuse», a-t-il affirmé, appelant à un engagement patriotique pour la refondation et la restauration du pays.

 

 
GR
 

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