Comme annoncé lors de l’Assemblée générale du 20 octobre, la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a fermé ce 21 octobre, les bureaux des collecteurs des Régies financières. Un durcissement exécuté afin de contraindre ceux qui travaillaient malgré la grève de rester chez eux mais surtout, amener le gouvernement à prendre en compte leur cahier des charges.

Les collecteurs des Régies financières ont fermé leurs bureaux. © D.R

 

La grève générale illimitée au sein des Régies Financières prend une autre tournure, avec la fermeture totale des bureaux des collecteurs des régies financières, dont les Impôts, ce 21 octobre. Trois mois après le début de la grève et face au silence jugé «méprisant» du gouvernement, la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a décidé de durcir le ton afin d’amener les agents qui se rendaient à leur lieu de travail à respecter le mot d’ordre « Restez chez vous ».

Portail fermé aux Impôts. © D.R.

Ceci d’autant plus que, a indiqué le porte-parole de la Fecorefi, le silence est la seule forme de dialogue servi par la tutelle. «Pendant que nous souffrons le martyr dans les bureaux, ils vivent tranquille. Tout ça c’est de notre faute», a déclaré Sylvain Ombindha Talheywa III expliquant le bienfondé de la démarche. Depuis 3 mois, la Fecorefi demande la publication des audits tout comme la régularisation des situations administratives des agents et le paiement des primes. «On nous argue que l’enveloppe est insoutenable aujourd’hui mais c’est parce qu’à l’intérieur on a découvert des doublons. Nous avons trouvé des agents fictifs, même nos collègues décédés», a-t-il dit. «Comment va-t-on nous arguer ne pas régulariser les situations administratives, pendant qu’eux-mêmes intègrent et régularisent les leurs ? Qui peut le moins peut le plus. Nous avons dit assises tripartites présidence de la République-gouvernement-partenaires sociaux parce que la machine des Régies financières et obsolète. Nous devons nous arrêter pour redémarrer. Mais pour redémarrer nous devons diagnostiquer afin de trouver le véritable problème et l’endiguer», a-t-il argumenté.

«Trop c’est trop !», martèle la Fecorefi qui indique que des brigades mobiles vont circuler de 6h du matin à 18h dès ce 21 octobre en soirée. Dès la même soirée, les syndicalistes promettent de dormir au Port, à la sortie des containers.

 
GR
 

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