Le Gabon a pris part du 10 au 11 juillet au Zimbabwe à la réunion extraordinaire du conseil des ministres de l’Association des pays africains producteurs de diamants (ADPA). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du développement d’un plan stratégique quadriennale (2023-2027) structuré, afin de décrire le mandat, la vision, la mission et les valeurs fondamentales de l’ADPA.

Le SG des Mines, Serge Alain Eliwantchoni (à gauche) au conseil des ministres de l’Association des pays africains producteurs de diamants, le 11 juillet 2023 à Harare. © Ministère des Mines

 

A Harare du 10 au 11 juillet 2023, le secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, Serge Alain Eliwantchoni a pris part à une réunion extraordinaire du conseil des ministres de l’Association des pays africains producteurs de diamants (ADPA). Le but de cette rencontre était de développer un plan stratégique quadriennale 2023-2027 structuré. Ce, afin de décrire le mandat, la vision, la mission et les valeurs fondamentales de cette association.

Il était également question, au cours de cette réunion, de voter le budget 2023 de l’organisation, et statuer sur les contributions et les arriérés de cotisations. Aussi, le rôle et les responsabilités de chaque parties prenantes et le comité de planification stratégique ont été abordés. L’ADPA a pour mission la régularisation du marché du diamant sur le continent, afin que son exploitation profite au mieux aux pays producteurs.

Pour le SG du ministère des Mines, représentant le ministre Chen Sylvestre Mezui M’Obiang empêché, l’adhésion du Gabon à cette association va permettre de mieux protéger les producteurs de diamant et lutter contre l’exploitation illicite de cette ressource dans le pays. Ceci, en plus de favoriser un partage d’expériences pour davantage rentabiliser cette activité minière.

Créée en 2006 à Luanda en Angola, l’Association des pays africains producteurs de diamants (ADPA) est une structure panafricaine visant à réguler l’industrie du diamant au sein des pays africains membres sur la base du processus de Kimberley. L’objectif affiché est d’empêcher que les diamants ne financent la guerre, ainsi que de contrôler les prix de production. 16 pays sont membres de l’association lors de sa création, représentant 60 % de la production mondiale.

 
GR
 

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