Les imams du Grand Libreville ont été entretenus sur la réouverture des lieux de culte par le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), le 19 octobre à Libreville. Si les guides religieux sont favorables à une réouverture le 30 octobre, ils craignent des débordements du nombre de fidèles dans les mosquées après plusieurs mois sans la célèbre prière du vendredi.

Les imams craignent des débordements dans les mosquées, lors de la réouverture des lieux de culte prévue le 30 octobre 2020. © Gabonreview

 

Favorables à la réouverture des lieux de culte le 30 octobre, les imams du Grand Libreville ont été entretenus à ce sujet par le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), le 19 octobre à Libreville. Ismaël Oceni Ossa a notamment décliné aux imams une feuille de route sur les 9 recommandations pour limiter le risque de propagation du Covid-19.

«Il était question de débattre sur la réouverture des lieux de culte, fixée au 30 octobre. Nous avons parlé avec le président du CSAIG qui nous a soumis les conditions fixées par le gouvernement pour la réouverture des mosquées, en ce qui nous concerne», a confié l’imam Rizogo sur Gabon 1re. Ce dernier a cependant émis des doutes sur le respect de certaines recommandations par les fidèles.

L’imam Rizogo craint notamment des débordements sur le nombre de 30 fidèles autorisés dans les mosquées après plusieurs mois sans Jumu’ah, la célèbre prière du vendredi chez les musulmans. D’une extrême importance dans la pratique de l’islam, cette prière rassemble d’ordinaire un grand nombre de fidèles dans les mosquées.

 
GR
 

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