Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou, a inauguré ce jeudi 15 février 2024, un atelier sur le recouvrement des avoirs, réunissant des experts juridiques engagés dans la lutte contre la corruption. Cet événement vise à répondre aux défis majeurs posés par la restitution des fonds issus de la grande corruption pour le développement socio-économique.

Ouverture de l’atelier sur le recouvrement des avoirs, réunissant des experts juridiques engagés dans la lutte contre la corruption. © Gabonreview

 

Dans un effort continu pour combattre la corruption et promouvoir la transparence, le président de la Commission national de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, Nestor Mbou, a présidé l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacité le 15 février dans un hôtel de la place. Cet atelier a réuni une pléiade de juristes spécialisés dans la lutte contre la corruption et les délits connexes, mettant en lumière l’importance cruciale de la restitution des avoirs illégalement acquis contre le développement durable des sociétés et des communautés.

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Les discussions ont été axées sur les défis pratiques et juridiques inhérents au recouvrement des avoirs issus de la grande corruption. Il s’agissait pour les participants, sous la direction éclairée du docteur en Sciences politiques Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, de répondre entre autres, aux questions suivantes : pourquoi est-il essentiel que les avoirs issus de la grande corruption soient restitués à l’État ? Et, le cas échéant, comment organiser une telle restitution ? Quelles sont les procédures et les mécanismes à mettre en place pour détecter, identifier, localiser, saisir et rapatrier les avoirs volés ? Quels sont les chefs d’accusation pouvant être envisagés pour le recouvrement d’avoir par catégorie d’infraction ?

Mais, également d’outiller ces acteurs de la lutte contre la corruption, sur les procédures et les mécanismes à mettre en œuvre pour restituer à l’État les biens et les fonds acquis illicitement par des agents publics ou privés. «Il s’agit d’un challenge que seule la mutualisation de nos efforts et de nos intelligences conjuguées dans la perspective d’une synergie d’action peut permettre de relever. Je ne doute pas de l’intérêt que les uns et les autres portent à ces questions», a déclaré Nestor Mbou, en soulignant la transversalité de la problématique du recouvrement des avoirs.

En rassemblant les meilleures pratiques et en renforçant les capacités des acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption et les délits connexes, la CNLCEI et ses partenaires démontrent leur engagement ferme envers la justice et l’intégrité. La restitution des avoirs illégalement acquis est un pilier fondamental pour bâtir des sociétés plus justes et plus prospères.

«Ce sont des faits connus par la Cour criminelle spécialisée. Cet atelier vient faire le point des mécanismes juridiques nécessaires pour le recouvrement des avoirs. C’est un séminaire qui vient à point nommé et qui en réalité devrait nous permettre d’être encore plus efficaces dans le cadre du recouvrement des avoirs», a souligné le président de la Cour criminelle spéciale, Juste Ambourouet Ogandaga.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Mezzah dit :

    Vous faites dans la diversion. On vous demande d’arrêter tous les voleurs qui se baladent tranquillement dans les rues de Libreville. Continuez à vous moquer des gabonais

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