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Retrait des Casques bleus gabonais de la RCA : Le soutien de Bilie-By-Nze
Quelques heures après l’annonce du retrait des Casques bleus gabonais de la République centrafricaine (RCA), où ils participaient depuis plus de deux décennies au processus de pacification de ce pays, l’ancien porte-parole de la présidence de la République et actuel membre du gouvernement gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a apporté un soutien inattendu aux Forces de défense gabonaise.
Alain-Claude Bilie-By-Nze, ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Ressources hydraulique : «La faute de quelques-uns ne doit pas masquer les sacrifices de tous». © Gabonreview
Alors que les 450 Casques bleus gabonais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) sont désormais hors-jeu en RCA, et subissent les feux de la critique, et qu’une enquête relative aux accusations d’exploitation et d’abus sexuels a été demandée, l’actuel ministre d’État en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, s’est exprimé sur cette affaire, le 15 septembre. Sans langue de bois, l’ancien porte-parole de la présidence de la République et actuel membre du gouvernement gabonais a apporté «un soutien total» à ces Forces qui méritent «autre chose que l’opprobre».
Le 15 septembre, à la surprise générale, le ministère de la Défense nationale a annoncé que l’Organisation des Nations unies (Onu) a décidé du retrait de ce contingent de la RCA. «Suite aux nombreux cas d’allégations d’exploitation et d’abus sexuels en cours de traitement, les Nations unies ont décidé ce jour du retrait du contingent gabonais de la Minusca», a fait savoir le ministre de la du Défense, avant de préciser qu’une enquête est en cours.
Une situation peu appréciée par Alain-Claude Bilie-By-Nze. «Soutien total aux forces de défense de notre pays qui méritent autre chose que l’opprobre, après deux décennies passées à défendre la sécurité des populations et des institutions de la RCA», a-t-il écrit simultanément sur Twitter et Facebook. Il estime que «la faute de quelques-uns ne doit pas masquer les sacrifices de tous».
Le post du membre du gouvernement, comme on pouvait s’y attendre, a reçu divers commentaires. Les uns récusant ce soutien, tandis que la grande majorité estime que le Gabon est victime d’injustice. «J’adhère à ce jugement qui évite tout amalgame en reconnaissant les sacrifices faits par les Forces de défenses gabonaises depuis plus de deux décennies pour la sécurité de la RCA, malgré les récents dérapages de quelques-uns», a réagi un internaute, alors qu’un autre a suggéré que «les 5 (présumés coupables) doivent être révoqués de l’armée de notre pays et en même temps, ils doivent être remis aux autorités centrafricaines pour qu’ils assument leur m…».
Sur Facebook, un autre lecteur du post de Bilie-By-Nze a écrit : «oui, les forces de sécurité et de défense du Gabon ont joué un rôle majeur pour le maintien de la paix en RCA. Mais le positif qu’on retient de cette expérience est à l’actif de l’ancien président Omar Bongo. Quant à votre décennie, vous n’avez recruté que des bandits. Et le résultat là».
Seuls les résultats de l’enquête pourront véritablement révéler et déterminer les responsabilités dans cette affaire ayant précipité le retrait des Casques bleus gabonais de la RCA et «terni l’image de tout un pays».
9 Commentaires
Vraiment Ali Bongo a transformé non seulement les forces de l’ordre et de sécurité mais aussi toute l’administration en repère de criminel. Ne pas savoir choisir ses collaborateurs pour servir le Gabon ne suffisait pas. Il a fallu qu’il inffeste tout le service publique des gens qui lui ressemblent. Malheur au pays dont le chef est un voyou: c’ est tout le pays qui vivra l’ opprobe et verra les idiots sans morale régner sur lui.
Pour Alain Bilié Bi Nzé. On ne peut pas espérer un mot pour les victimes de la part d’un homme qui ne se gène pas d’aller coucher une femme mariée chez elle, d’envoyer son époux en exil et de diviser une famille gabonaise sans aucun remord.
Rien de surprenant, entre personnes de mauvaises on se comprend.
Comment veux tu que celui qui a déshabillé son recteur peut condamner des violeurs pédophiles?
“Un vice conduit à un autre.”Sénèque
Ca vaut quoi des gens comme les Billie by NZE? Ce sont des petits opportunistes au service de l’enfant gâté qu’est ALI BONGO. On leur demande de s’exprimer d’une certaine façon et ont l’obligation de la faire. Ce ne sont pas des personnes libres d’esprit et d’initiatives. Il s’est distinguée par sa capacité à communiquer et se croit intelligent. La communication s’apprend. Même ALI son chef était un excellent communicateur, mais regardez seulement sa gestion du pays, la coquille est plus vide que pleine.
On ne peut pas faire de l’excellence avec de la médiocrité, malgré les apparences affichées beaucoup dans l’équipe d’ALI sont très loin d’être des personnes bien formées dans les grandes écoles et universités ou disposant d’une expérience avérée dans des domaines de compétence précis. . L’entourage est infestée d’opportunistes de tous poils et ce sont malheureusement eux qui gèrent le pays.
Que peut-on faire? That is the question.
Le ministre a raison de séparer le bon grain de l’ivraie, et pour un homme politique c’est très correct
Tu as raison. Surtout quant on sait réellement ce qu’est la politique:l’art de mentir. Pitié de vous.
Bjr. Il n’y a qu’une seule vérité là, c’est que l’image du pays est terni. Remarquez bien que plus on file vers la fin de l’année ce sont les forces de l’ordre qui sont le plus dans les faits divers. Signe des temps le 5eme paragraphe donne a méditer. Amen.
A peu de très rares exceptions, les politicards gabonais (tous partis politiques confondus) sont des caméléons; ils n’agissent que dans leurs propres intérêts; ils ne pensent qu’à sauvegarder leurs propres arrières, même s’ils sont contre la politique de leur grand manitou qu’est A.B.O; ils n’oseront jamais le contrarier sous peine de les voir éjecté de leur fauteuil en moins de deux. Ce ne sont que des opportunistes et, malheureusement, cela est un fléau mondial. Conclusion: Pour faire un bon politicien, il faut savoir être maitre dans l’art du mensonge; savoir mentir en vous regardant droit dans les yeux et en vous jurant, la main sur le coeur, que ce n’est que la vérité.
Plus de 2 décennies, c’est deux mois . Le qu’un individu , gabonais qu’il soit s’est égaré, et finish c’est toute une république qu’on hut. Arrêtez un peu votre mauvais coeur en vers les autres gabonais