Les agents cartographes du Recensement général de la population et des logements (RGPL 2023) ont observé ce jeudi 26 octobre un mouvement d’humeur devant le bâtiment abritant les services de la Direction générale de la statistique (DGS). Ces agents revendiquent deux mois de salaire impayé.

Les agents cartographes du Recensement général de la population et des logements devant la Direction générale de la statistique, le 26 octobre 2023. © Gabonreview

 

Réunis en collectif, les agents cartographes recrutés par la Direction générale de la statistique (DGS), pour mener à bien le Recensement général de la population (RGPL 2023) au Gabon, ont observé ce jeudi 26 octobre 2023 à Libreville un mouvement d’humeur. Ils réclament le paiement des salaires pour les mois de septembre et octobre et la remise de leurs contrats de travail ainsi que leurs certificats.

«Nous demandons donc à ce que nos salaires du mois de septembre et octobre nous soient versés sans délai, en accord avec les dispositions légales. De plus, nous exigeons la remise immédiate de nos contrats de travail et de nos certificats de travail, afin d’assurer la protection de nos droits en tant qu’employés», a déclaré Elisé Essengui Mengue, porte-parole du collectif.

Selon le porte-parole, le paiement des salaires est une obligation légale, mais la remise des contrats de travail et des certificats de travail est également nécessaire pour garantir la transparence et la régularité de leur emploi. «Nous dénonçons les tentatives d’intimidation dont nous sommes victimes de la part de nos supérieurs hiérarchiques. Ces tentatives vont à l’encontre du respect du Code du travail en vigueur en République gabonaise», a-t-il indiqué en dénonçant également le manque de communication avec la tutelle. 

Pierre Claver Mfouba, directeur général de la Statistique. © Gabonreview

Pour la direction générale de la Statistique (DGS) que nous avons rencontrée, les revendications de ses agents sont dans le fond légitimes, mais sous la forme maladroite. Car, «ils ne nous ont jamais écrit avant. Le courrier ne date que d’aujourd’hui. Mais avant le 26 nous n’avons jamais été saisis par un quelconque collectif qui voudrait comprendre ce qui se passe», a affirmé Pierre Claver Mfouba, directeur général de la statistique. D’après lui ce qui est dû sera payé, mais la façon de revendiquer est surprenante. «Oui nous avons des salaires à payer. La date d’échéances c’était le 25 octobre, mais la manifestation est disproportionnée puis que ces collaborateurs n’ont pas pris le temps de comprendre ce qui se passe», a expliqué le DG avant d’ajouter : «c’est un financement extérieur qui a été ralenti du fait que le bailleur de fonds a des procédures qui stoppent la coopération quotidienne lors qu’une situation institutionnelle peut prêter à confusion».

La délivrance des attestations de travail, apprend-on se fait à la fin de l’activité et précise les conditions de la cessation du travail. Pour ce qui est de la cartographie du RGPL, après le Grand-Libreville qui a été fait en deux mois et demi, les travaux cartographiques vont maintenant s’étendre sur le reste du Gabon. Et cette activité est prévue pour durer deux mois. Cette opération de RGPL 2023 devrait aboutir dans les délais, rassure Pierre Claver Mfouba. 

 
GR
 

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