Santé et protection sociale : Comilog dote Moanda et Nguiassono d’un orphelinat et d’un dispensaire

S’inscrivant dans la mise en œuvre de sa politique RSE (Responsabilité sociétale d’entreprise), la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) répond de plus en plus aux sollicitations des populations de la ville de Moanda et ses environs. Dans le cadre de ses engagements sociétaux, l’entreprise minière vient de livrer un dispensaire et un orphelinat flambant neufs afin d’apporter sa contribution à l’amélioration du quotidien et des conditions de vie des populations de cette localité.

Le dispensaire de Nguiassono a été rétrocédé à l’État en septembre 2022. © Gabonreview

Projets sociétaux réalisés par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et l’Etat gabonais, le dispensaire de Nguiassono et l’orphelinat apportent de meilleures conditions de vie aux populations de cette cité impactée par l’activité autour du manganèse. A l’occasion d’un récent voyage de presse dans cette localité de la province du Haut-Ogooué, les journalistes ont pu constater l’impact de ces actions relevant de la mise en œuvre de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) du leader mondial de la production de manganèse à haute teneur, sur les populations.

Entreprise citoyenne, engagée et contributive, Comilog grâce à son fonds RSE et face au défi en offres de soins, en complément de l’hôpital Marcel Abeke de Moanda, a construit et équipé un nouveau dispensaire à Nguiassono, situé 10 km du centre-ville, sur la route Moanda-Mounana. Les travaux de cette structure sanitaire ont été lancés en juillet 2020. Au terme du chantier, les bâtiments flambant neufs ont été remis en septembre dernier au préfet du département de la Lébombi-Léyou. Depuis lors, il est au service de la population locale.

«C’est Dieu qui a fait que Comilog et l’État nous construisent cet hôpital ici. Nous qui sommes dans les villages, on ne court plus pour aller à l’hôpital Marcel Abéké. Pour les petits palus, maux de tête, fièvre, petites blessures des plantations, on gère tout dans notre dispensaire», s’est réjoui un quinquagénaire de Nguiassono.

Ce dispensaire, construit sur un demi hectare, comprend un bâtiment principal de près de 208 m² (salle d’attente, salle de consultation, salle d’injection, salle de pansement, salle d’observation, salle de stockage de produits pharmaceutiques, etc.). Il dispose également d’un logement de fonction (115m²) de l’infirmier d’astreinte. Il est placé sous la tutelle de l’hôpital Jean Claude Andrault de Mounana et fournit gratuitement des médicaments et soins aux populations de la localité.

La Comilog continue de déployer, de même, ses engagements en faveur des orphelins dans ce  département de la Lébombi-Léyou. «L’orphelinat a été une volonté de la direction générale de la Comilog. On a dédié une zone spécifique à l’orphelinat qui fait près de 900 m²», a fait savoir le chef de département, chargé des projets et infrastructures au sein de la Direction des équipements et patrimoines (Diep) de la Comilog, Ange Mbina-Moussavou.

La structure en cours de finition est composée de deux bâtiments et de deux dortoirs (Filles et Garçon). Il dispose de même de deux autres édifices pour l’administration et la restauration, ainsi qu’un plateau sportif.

Quelques images du dispensaire de Nguiassono, de l’orphelinat et de son plateau sportif. Gabonreview

L’orphelinat devra, à terme, accueillir environ deux cents pensionnaires, soit 100 filles et 100 garçons. «Mais, précise Ange Mbina-Moussavou, les effectifs seront en fonction de ceux qui vont diriger la structure», d’autant plus que l’objectif n’est pas de recueillir des milliers de pensionnaires. Chaque enfant méritant de vivre au sein d’une famille et entouré de ses parents.

Ce nouvel orphelinat vient remplacer l’ancien lieu d’accueil, «Arche du salut», fermé depuis quelque temps. «Une structure non-légalisée» ayant essuyé quelques revers. «Et dans le cadre de sa RSE, la Comilog a construit ce nouvel édifice qui sera rétrocédé aux Affaires sociales qui en assureront la gestion, de manière autonome».

Ce qui fait dire au chef de département, chargé des projets et infrastructures que de manière ponctuelle, «Comilog ne sera pas fermée». «S’il y a des sollicitations, s’il y a des besoins, c’est en fonction des demandes qu’elles pourra répondre», a-t-il dit.

Toutes ces réalisations auxquelles l’État a joué un rôle majeur, participent à faire de Moanda, un pôle sanitaire de référence dans le pays, pour le bien-être des populations de Moanda et ses environs.