Le ministre de la Santé a visité les principaux établissements publics de santé de Libreville et Owendo, le 7 mai dernier. A cette occasion, Guy Patrick Obiang a rassuré les populations que la prise en charge des assurés de la Caisse d’assurance de maladie et de garantie sociale (CNAMGS) se poursuit dans les hôpitaux publics.

Guy Patrick Obiang a promis de s’attaquer à l’épineuse question de l’ardoise de la CNAMGS vis-à-vis des hôpitaux publics (illustration). © Facebook

 

Echaudé par l’annonce la suspension de la prise en charge des assurés de la Caisse d’assurance de maladie et de garantie sociale (CNAMGS), le ministre de la Santé a voulu en avoir le cœur net. Il a effectué une descente de terrain dans certaines structures de soins, le 7 mai dernier : le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), le Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO), l’hôpital psychiatrique de Melen et à l’hôpital de la coopération égypto-gabonaise.

Guy Patrick Obiang a rassuré les populations de la continuité de la prise en charge des patients assurés CNAMGS dans tous les hôpitaux publics du Gabon. Le Syndicats national des agents de santé (Synas) et celui des médecins fonctionnaires (Symefoga) avait annoncé le 5 mai, à travers un courrier au Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, «la suspension de l’utilisation des feuilles de soin et bons d’examen CNAMGS dans les structures publiques à compter du 5 mai et ce jusqu’à nouvel ordre».

Pour les deux syndicats, les services de santé fonctionnent à minima quand ils ne sont pas fermés du fait des équipements incomplets ou vétustes ; de rupture en réactifs, consommables et médicaments jusqu’aux antirétroviraux. Des dysfonctionnements «essentiellement dus à l’incapacité de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) de liquider sa dette vis-à-vis des hôpitaux publics». Sur ce point, le ministre de la Santé a promis remédier à la difficulté de la CNAMGS à éponger sa dette.

La visite surprise de Guy Patrick Obiang visait par ailleurs à s’assurer de la présence au poste du personnel de santé d’une part et, d’autre part, les rassurer de l’engagement du gouvernement à trouver des solutions aux difficultés qui sont les leurs. «On ne choisit pas de prendre en charge un malade parce qu’il a de l’argent ou parce qu’il n’en a pas. Donc je voulais vous rassurer que nous sommes en train de trouver des solutions pour améliorer la santé financière de la CNAMGS, mais aussi les conditions de travail de leurs ressources humaines», a conclu le ministre de la Santé sur Gabon 1re.

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagaire)

 

 
GR
 

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