Dans un élan de solidarité et de détermination scientifique, la réunion tenue à Libreville du 21 au 23 février 2024 a marqué un tournant décisif dans la lutte contre la trypanosomiase humaine africaine à Gambiense -THAg- maladie du sommeil). Portée par les interventions inspirantes du Dr Augustin Kadima Ebeja et du Dr Pascal Christian Nze Obiang, cette rencontre a ravivé l’espoir d’éradiquer une maladie qui pèse lourdement sur l’Afrique.

Clôture de la réunion annuelle de coordination des pays endémiques de la Trypanosomiase humaine africaine à Gambiense (THAg). © Gabonreview

 

Les avancées significatives dans la lutte contre la trypanosomiase humaine africaine à Gambiense (THAg) ont été mises en lumière lors de la récente réunion des responsables des programmes nationaux tenue du 21 au 23 février 2024, à Libreville. Les interventions du Dr Augustin Kadima Ebeja et du Dr Pascal Christian Nze Obiang ont suscité un espoir renouvelé pour l’éradication imminente de cette maladie dévastatrice.

La réunion annuelle de coordination des pays endémiques de la Trypanosomiase humaine africaine à Gambiense (THAg), sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé, a été le théâtre de discussions animées et de réflexions approfondies sur les défis et les opportunités dans la lutte contre la THAg. Les recommandations issues de ces échanges ont jeté les bases d’une stratégie concertée visant à renforcer les capacités nationales, à améliorer les pratiques de dépistage et de traitement, ainsi qu’à promouvoir la coopération transfrontalière.

Le Dr Augustin Kadima Ebeja, spécialiste des maladies tropicales négligées du Congo, a exprimé sa satisfaction face aux avancées constatées. Il a loué les efforts soutenus des pays engagés dans cette lutte, affirmant que l’éradication de la THAg est désormais à notre portée, à condition de persévérer dans nos engagements. « Nous sommes engagés sur une voie prometteuse. L’éradication est désormais envisageable grâce à nos efforts conjoints et aux stratégies mises en place », a-t-il déclaré, exhortant à une mobilisation accrue : « Il est temps d’agir, pas de douter ou de se contenter de parler. Place au travail assidu. »

Le Dr Pascal Christian Nze Obiang, conseiller technique au ministère de la Santé, a applaudi les acquis de cette réunion, mettant en avant la qualité des analyses effectuées par les spécialistes de la lutte contre la THAg. Pour lui, cet échange a constitué un jalon crucial vers l’atteinte des objectifs d’élimination de cette maladie d’ici à 2030.

Les directives émises lors de cette convention reflètent une volonté ferme d’intensifier la bataille contre la THAg. Elles vont de la formation continue du personnel de santé à l’amélioration de l’accès aux soins dans les régions les plus isolées, en passant par un renforcement de la surveillance aux frontières. Ces initiatives montrent un engagement indéfectible envers l’amélioration de la santé et du bien-être des populations affectées.

La rencontre de Libreville a transcendé le cadre d’une simple assemblée pour devenir le moteur d’une initiative collective en faveur de la santé publique. Grâce à l’esprit de coopération et de solidarité qui a prévalu, les acteurs ont tracé la route vers un avenir exempt de trypanosomiase humaine africaine, ouvrant la voie à un futur meilleur pour des millions d’individus en Afrique et ailleurs.

 
GR
 

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