Sciences, Technologie et Innovation : Vers l’élaboration d’une politique de recherche nationale
La représentation locale de l’Unesco a organisé en ligne, le 13 janvier, la restitution des résultats de la collecte des données en vue de la formulation de la politique de la recherche en Sciences, technologie et innovation (STI) au Gabon.
Initiée par l’Unesco dans l’optique d’aider le gouvernement gabonais à formuler des instruments de sa politique en matière de sciences, de technologie et d’innovation; la collecte des données visant à faire l’analyse de l’état des lieux du développement et de l’implication de la science, la technologie et l’innovation dans le processus de développement stratégique, en temps de crise sanitaire au Gabon, a livré ses premiers résultats le 13 janvier.
Présentée par le docteur-ingénieure en Techno Pédagogie, Anasthasie Obono Mba ép. Essono Mvé, l’étude révèle que le Gabon présente des capacités institutionnelles insuffisantes pour développer et soutenir les STI. L’autre défi est le manque de données exactes et fiables permettant de fixer les objectifs des stratégies et politiques en la matière.
«A mesure que les politiques de sciences, technologie et d’innovation gagnent en importance, les instruments s’y rapportant se multiplient, si bien qu’il n’est pas rare que les pouvoirs publics les combinent pour réaliser un objectif donné. Il est dès lors essentiel que le Gabon en dispose, s’il veut développer son économie par une approche axée sur les sciences, la technologie et l’innovation », souligne l’étude.
En effet, selon le directeur du Bureau régional pour l’Afrique centrale et représentant de l’Unesco auprès du Gabon, Salah Khaled, «investir dans les sciences n’est plus une option, mais une obligation pour notre développement socioéconomique.» Pour permettre au Gabon de réussir ce pari, un appui de la coopération internationale sera nécessaire. Cet appui est attendu dans la mise à disposition d’expertises nationales et internationales. Il couvre les dépenses de consultants et d’experts, l’organisation des ateliers, réunions et séminaires ainsi que les autres dépenses liées au processus.
La restitution de cette étude a réuni les responsables des institutions de recherche et d’enseignement supérieur concernés par la problématique des STI et engagés dans la lutte contre le Covid-19.
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