La journée de la sécurité aérienne a été célébrée par GSEZ Airport, le 14 octobre à Libreville, sous le thème ‘’Dommage causé par un corps étranger/débris (Foreign Object Debris, FOD)’’. A cette occasion, les dirigeants du gestionnaire de l’aéroport de Libreville ont réaffirmé leur volonté de «contribuer aux efforts généraux de l’aéroport dans le maintien du niveau de sécurité optimal pour réduire le taux d’accident».

Les dirigeants de GSEZ Airport ont fait de sécurité aérienne une de leurs priorités. © libreville-aeroport.com

 

GSEZ Airport attache du prix à la sécurité aérienne. Un impératif renouvelé par le gestionnaire de l’aéroport international Léon Mba, le 14 octobre à Libreville, à l’occasion de la journée de la sécurité aérienne organisée sous le thème : ‘’Dommage causé par un corps étranger/débris (Foreign Object Debris, FOD)’’. Un évènement aux enjeux double, à en croire le directeur de GSEZ Airport.

«D’une part, il s’agit d’adopter une approche inclusive impliquant toutes les parties prenantes internes et externes dont les activités ont un impact direct ou indirect sur la sécurité, occasion pour chaque acteur de se fixer des objectifs internes afin de contribuer aux efforts généraux de l’aéroport dans le maintien du niveau de sécurité optimal pour réduire le taux d’accident / incident sur la plateforme ; et, d’autre part, promouvoir et améliorer notre culture de sécurité en se partageant les expériences et connaissances», a déclaré Igor Simar.

Pour le patron de GSEZ Airport, le choix du thème de cette 1re journée n’est pas anodin. Car, a-t-il souligné, les FOD peuvent être à l’origine d’accidents d’aviation comme il y a 21 ans, notamment le 25 juillet 2000, où la lamelle perdue par un avion a fait éclater un pneu du supersonique ‘’Le Concorde’’ au décollage de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Ces deux dernières années, l’Association des transporteurs aériens internationaux (Iata) a recensé près de 90 cas d’accidents pour 290 compagnies membres, soit un pourcentage de 82% du trafic mondial.

Face aux pertes en matériel et vies humaines causés par ce phénomène, il convient de se demander comment réduire le nombre d’accidents dans le secteur aérien. «Car la sécurité aérien ne s’improvise pas, elle s’apprend, elle s’applique et implique des personnes. Il est donc indispensable que tous les acteurs de la chaine du transport aérien s’impliquent de manière à réduire le nombre d’incidents et accidents», a conclu Igor Simar.

Une voie dans laquelle s’est engagé le gestionnaire de l’aéroport international Léon Mba depuis trois ans. En effet, sous la houlette de GSEZ Airport, la plateforme aéroportuaire a obtenu la certification d’aérodrome ou encore la certification sanitaire AHA.

 
GR
 

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