C’est une nouvelle session parlementaire ardue de neuf mois, qui se présente aux sénateurs de retour le 3 octobre à l’hémicycle Omar Bongo Ondimba. À la faveur de la reprise des activités, la présidente du Sénat, Lucie Milebou Aubusson épouse Mboussou a donné le ton de cette session ordinaire, qui se présente comme l’urgence des solutions adéquates à la crise inflationniste venue mettre un frein aux progrès du gouvernement.

Les sénateurs réfléchiront aux solutions pour contrer efficacement la conjoncture actuelle. © Senat

 

Le Premier ministre entouré des présidents des institutions constitutionnelles, à l’issue de la rentrée parlementaire du Sénat. © Sénat

 

La présidente du Sénat a ouvert le 3 octobre, conformément à la Constitution, la session ordinaire 2022-2023 de cette institution. D’entrée de jeu, et sous une note de profonde tristesse, suite à la disparition le 6 septembre dernier de leur collègue, le sénateur de la Commune d’Oyem, rapporteur de la commission du plan du développement, de l’aménagement du territoire, de l’environnement et de la décentralisation, le Docteur Daniel Ndoumou Obame, Lucie Milebou-Aubusson épouse Mboussou a livré la trame des travaux qui s’annoncent copieux.

«La session qui s’ouvre aujourd’hui s’effectue dans un environnement général contrasté sur le plan économique et social, et influencé par les conséquences du conflit né en Europe de l’Est. Alors que le continent africain se remettait progressivement de la pandémie, le voici à nouveau confronté à une nouvelle crise venue mettre un frein à ses progrès. Et le Gabon n’échappe pas à cette conjoncture ; nous avons donc des défis à relever, notamment en matière d’inflation», a souligné la présidente du Senat.

Comment éviter les croissances des prix aux consommateurs ? Comment financer les importations, et en même temps minimiser les tensions supplémentaires sur les marchés domestiques ? La gestion des conflits Homme/Faune, telles sont quelques-unes des problématiques auxquelles les sénateurs sont appelés à réfléchir afin de proposer des solutions adéquates aux préoccupations de la population. Mais également une interpellation à l’endroit du gouvernement bien représenté par sa chef, Rose Christiane Ossouka, à cette cérémonie de la rentrée parlementaire.

«Nous vivons dans un monde de plus en plus exposé aux crises; et nous avons besoin, de plus d’effort collectif, de plus de solidarité et de cohésion nationale, pour faire face à leurs répercussions, qui se propagent de manière pernicieuse, sans tenir compte des frontières. Madame le Premier ministre, j’évoquais l’effort collectif et la nécessaire solidarité, pour atténuer les difficultés rencontrées par de nombreux ménages», a déclaré Lucie Milebou Aubusson épouse Mboussou, non sans saluer la «belle réaction», du gouvernement pour le maintien d’une certaine stabilité, en dépit de l’augmentation du coût des produits pétroliers raffinés à l’international. Elle a notamment salué l’injection d’une enveloppe financière avoisinant les 100 milliards de FCFA ; la subvention de la farine de blé pour un montant de 6 milliards et la mise en place d’une nouvelle mercuriale de 48 produits alimentaires de première nécessité importés de l’étranger.

 
GR
 

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