Le parti Les Démocrates (LD) de Guy Nzouba-Ndama a obtenu pour sa première participation aux sénatoriales, 4 sièges sur les 8 finalement brigués. Un résultat dont se réjouit le parti qui compte d’avantage investir le terrain.

Philippe Nzengue Mayila. © D.R.

 

Belle moisson pour le parti Les Démocrates (LD) de Guy Nzouba Ndama, l’ancien président de l’Assemblée nationale. Pour les sénatoriales des 31 janvier et 6 février, ce parti qui avait investi 8 candidats a obtenu 4 sièges. Le parti a arraché 3 sièges (Moabi, Mayumba et Mongo) dès le 1er tour, tandis que le 4e, celui de Malinga, a été acquis après le second tour. «Je tiens à remercier et à féliciter les amis conseillers locaux, notre ami Philippe Nzengue Mayila pour le travail réalisé qui a permis au parti d’avoir un 4e sénateur. Bravo les militantes et militants, nous sommes fiers de vous», s’est exprimé Guy Nzouba-Ndama

Pour sa part, Philippe Nzengue Mayila, 5e vice-président de ce parti, n’a d’ailleurs pas manqué d’exprimé sa joie. «Mon sentiment est celui du devoir accompli parce que ce n’était pas évident», a-t-il confié à Radio Gabon. Au sortir des élections locales, a-t-il rappelé, ce parti avait obtenu la majorité avec 18 conseillers sur 34. «Malheureusement, cette majorité s’est étiolée au premier tour. Il nous fallait rassembler tous nos conseillers, les remobiliser pour arriver à la victoire que nous venons d’obtenir», a-t-il dit. «Sur la première participation de Les démocrates aux élections, on peut dire qu’on s’en sort bien» a-t-il ajouté, indiquant que l’enjeu est de conforter les résultats obtenus, via la présence du parti sur le terrain pour répondre aux préoccupations des populations.

Le développement du pays incombe à l’Etat

«On est un parti de l’opposition, on est un parti encore jeune. Notre participation ne peut être que la proximité auprès des électeurs», a-t-il dit. Alors que les populations ont tendance à attendre de leurs élus plus en matière de développement, le 5e vice-président de LD rappelle que le développement du pays incombe d’abord au chef de l’Etat et son gouvernement qui ont en charge la gestion du pays. «Je crois que la Louétsi Bibaka et Malinga restent des localités faisant partie entière de la République gabonaise. Donc il revient à l’Etat de s’occuper des grandes actions pour le développement de la zone» a-t-il argumenté, notamment en faisant référence au dernier siège obtenu par LD.

Cette zone, a-t-il rappelé, est totalement enclavée. De plus, a-t-il fait savoir, en matière de Santé, des structures sont abandonnées faute de personnels et de médicaments. Le scénario est le même en matière d’Education où, certaines écoles sont fermées faute d’enseignants. «Nous apporterons notre contribution pour ce qui est du matériel didactique. Malheureusement, on ne peut pas se soustraire au personnel d’encadrement», a dit Philippe Nzengue Mayila. Selon lui, l’Etat est également attendu dans le domaine de l’eau et de l’électricité. «Vous serez surpris de savoir qu’à Malinga, la capitale de la Louétsi Bibaka, les gens sont encore à se nourrir et à faire tous les besoins de la vie courante avec de l’eau puisée au puit ou dans les rivières, les exposant ainsi à une sorte de maladie liée à la consommation des eaux qui ne sont pas traitées», a-t-il regretté.

 
GR
 

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