Pour faire toute la lumière sur les allégations d’abus sexuels visant ses soldats en Centrafrique, le Gabon a été averti par l’ONU qu’il dispose de moins de 90 jours pour boucler son enquête. Ce sont au total cinq jeunes filles qui accusent des membres du contingent gabonais de la Minusca.

Un Casque bleu de la Minusca en faction dans la ville de Bangassou, en République centrafricaine, le 15 janvier 2021. © MINUSCA/Leonel Grothe

 

Alertées par l’ONU sur des allégations d’exploitation et d’abus sexuels visant certains de ses 450 soldats en Centrafrique, les autorités gabonaises promettent «une extrême rigueur» pour les auteurs de ces faits, si ceux-ci sont avérés. Pour ce faire, le ministère de la Défense nationale a annoncé, le 15 septembre, l’ouverture d’une enquête.

En réalité, le gouvernement répondait à une première exigence des Nations unies dont le secrétariat général exigeait depuis le 7 septembre dernier que soit désigné un enquêteur national «dans les cinq jours ouvrables». L’autre exigence faite par l’ONU est liée à la durée de l’enquête.  Antonio Guterres a ordonné au Gabon «que l’enquête soit conclue dans moins de 90 jours».

Le Gabon a donc l’obligation de boucler son enquête avant la fin de l’année courante. Il s’agit notamment d’identifier et de confondre ou non les soldats mis en cause par les «cinq filles», qui ont été prises en charge par des associations au centre de la RCA.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Le SGA2 du Ministère de la Défense nous a fait part au JT de 20h et plus sur la Une de la constitution d’une véritable équipe « commando chargée d’aller faire la lumière sur cette affaire. Vivement les conclusions de cette enquête. Il ne s’agit pas comme le dise certains de vanter « les aides de GABAO par rapport » à ce pays. Si les faits sont avérés que les coupables paient parce que là là trop c’est trop. Amen.

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