Responsables et professeurs de l’École supérieure de commerce (SUP de Com) ont entretenu les étudiants de licence et master, le 10 septembre à Libreville. À cette occasion, l’instance dirigeante a abordé plusieurs sujets avec ses interlocuteurs, notamment les raisons pour lesquelles leur université est plébiscitée par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Les étudiants pendant l’échange avec le corps professoral, le 10 septembre 2022 à Libreville. © Gabonreview

 

Le Gabon regorge d’une pléthore d’établissements privés d’enseignement supérieur. Dans ce lot, l’École supérieure de commerce (SUP de Com) affirme être tout en haut de la pyramide. «Sur la trentaine d’écoles d’enseignement supérieur privées au Gabon, nous sommes la première où une expertise a été faite par la tutelle», a affirmé le PDG de l’établissement, le 10 septembre à Libreville. Selon Fabrice Okoue Metogo, son établissement a été classé 1er par le ministère de l’Enseignement supérieur sur la base trois critères, en tête desquels l’encadrement.

«Ici à Sup de Com, nous avons à peu près une quinzaine d’enseignants titulaires, principalement en économie et en gestion, dont 5 ou six nationaux et des expatriés en provenance de la France, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et du Bénin. Lorsqu’on nous a évalués en 2019, nous avons présenté les CV de ces enseignants-là et c’est ce qui nous a permis d’avoir la meilleure place», a-t-il déclaré.

Autre élément plébiscité par la tutelle, la qualité des programmes. «Nous concevons ceux-ci par rapport à l’employabilité de nos étudiants, nous ne pouvons pas former pour former. Lorsqu’on forme, on se préoccupe de l’avenir de nos étudiants, c’est important pour nous : les choses qu’on ne maitrise pas, on préfère ne pas s’y aventurer», a expliqué Fabrice Okoue Metogo.

La place de l’étudiant

Le troisième critère pour lequel SUP de Com a été désigné meilleure école privée d’enseignement supérieur est le niveau de ses étudiants. «À Sup de Com, nous ne prenons que les bacheliers et pas n’importe lesquels. Par exemple, nous n’acceptons pas le bac A2, car il faut une petite maitrise des techniques de statistiques et mathématiques, etc. On prend les bacs A1, B, C, D, ainsi que les Bac en comptabilité et marketing. Ces trois critères, mis ensemble, ont fait que nous soyons plébiscités par le ministère de l’Enseignement supérieur», a ajouté le PDG de l’établissement d’enseignement supérieur.

Ce dernier s’exprimait peu après une rencontre entre le corps professoral et les étudiants de licence et master, en prélude à la prochaine rentrée académique. «Nous pensons qu’il est utile de rencontrer régulièrement nos étudiants pour tracer la vision de chaque année. L’année dernière nous avons eu beaucoup de difficultés, dont certaines liées au Covid-19 et qui nous ont fait perdre beaucoup d’étudiants. Nous avons donc jugé utile de repenser nos offres de formation, pour que nos étudiants sachent ce qu’on veut faire et comment on veut le faire», a conclu Fabrice Okoue Metogo.

«Nous avons saisi cette occasion pour dire aux étudiants que nous ne sommes pas un centre de formation professionnelle, mais une université. Et en tant que tels, nous avons un certain nombre de règles que nous respectons surtout les grades, parcours et programmes universitaires, ainsi que les conditions minimales exigées aux étudiants», a-t-il conclu. SUP de Com offre des offres de formation en audit, comptabilité, commerce international, finance, gestion des ressources humaines, logistique et marketing. Disposant de trois campus (Libreville, Oyem et Port-Gentil), l’école accueille chaque année une quarantaine d’étudiants boursiers.

 

 
GR
 

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